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La communauté internationale condamne la tentative de coup d’Etat au Gabon
Publié le mardi 8 janvier 2019  |  Xinhua
Antonio
© Autre presse par DR
Antonio Guterres, haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés ( HCR)
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Plusieurs pays et organisations internationales ont condamné la tentative de coup d’Etat qui a eu lieu lundi à Libreville, la capitale du Gabon, visant à renverser le régime du président Ali Bongo Ondimba, actuellement en convalescence au Maroc après avoir été victime d’un accident vasculaire cérébral fin octobre dernier.

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a été pleinement informé sur ce putsch avorté et son représentant spécial pour l’Afrique centrale, François Louncény Fall, "suit les événements de très près et il est prêt à offrir si nécessaire ses bons services", a indiqué le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric.

"En tant que position de principe, le secrétaire général s’est toujours opposé aux changements de pouvoir non constitutionnels, surtout par la force, et il condamne en conséquence la tentative de coup d’Etat qui a eu lieu", a-t-il ajouté lors de son point de presse quotidien.

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a lui aussi condamné cette tentative de coup d’Etat, soulignant le "rejet total" des 55 pays membres du bloc panafricain contre "tout changement de pouvoir inconstitutionnel".

Dans un communiqué de presse, le chef de l’Etat tchadien Idriss Déby, par ailleurs président en exercice de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC), a condamné fermement cette action et a rappelé que tout changement anticonstitutionnel ou toute prise de pouvoir par les armes constituait une aberration et une violation des principes fondateurs de l’Union africaine.

"Je salue la prompte réaction des loyales forces de défense et de sécurité qui ont mis en échec cette visée subversive", a-t-il dit, disant apporter son soutien et celui de toute la communauté de la CEMAC au président Bongo et au peuple gabonais.

Le ministère français des Affaires étrangères a condamné lundi "toute tentative de changement de régime extra-constitutionnel. La stabilité du Gabon ne peut être assurée que dans un strict respect des dispositions de sa Constitution".

Même son de cloche auprès du ministère algérien des Affaires étrangères qui a rejeté "toutes les tentatives de prise de pouvoir par la force". Il a rappelé dans un communiqué la position africaine commune "qui condamne et rejette tout changement anticonstitutionnel dans les pays du continent", se félicitant également du "rétablissement de l’ordre constitutionnel dans ce pays ami".

Selon des médias locaux, des militaires de la Garde républicaine ont pris d’assaut lundi à 4h heure locale la radio nationale pour lire un message dans lequel ils ont annoncé vouloir mettre en place de façon imminente un "Conseil national de la restauration".

L’un d’eux, le lieutenant Ondo Obiang Kelly, a évoqué une déception après le message délivré le 31 décembre par M. Bongo. Le message "a plutôt renforcé les doutes sur sa capacité à assumer la fonction de président de la République", selon lui.

Quelques heures après, quatre mutins ont été arrêtés après l’intervention de l’armée. La présidence gabonaise a quant à elle émis un communiqué affirmant que tout était calme dans la capitale.
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