Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

L’opposant Anges Kevin Nzigou sollicite le Sénat pour constater la vacance du pouvoir au Gabon
Publié le samedi 5 janvier 2019  |  Gabon Actu
Anges
© Gabon Review par DR
Anges Kevin Nzigou, avocat au barreau du Gabon et cadre du parti Pour le changement (PLC)
Comment


Libreville – L’opposant Anges Kevin Nzigou, un des hommes politiques qui doutent de la capacité physique et intellectuelle du Président Ali Bongo Ondimba, convalescent après un AVC, à diriger le Gabon, a sollicité dans une lettre le Sénat, haute chambre du parlement bicaméral, de faire constater à la cour constitutionnelle la vacance du pouvoir.

« Poursuivant une démarche républicaine entamée le 28 novembre 2018 par le dépôt de ma requête auprès de la cour constitutionnelle pour voir designer un collège des médecins afin de nous fixer sur les capacités physiques et intellectuelles de monsieur Ali Bongo à présider à la destinée de notre pays, je m’incline aujourd’hui devant votre institution afin d’espérer d’elle, un élan dépoussiéré de toute logique de conservation stérile du pouvoir, pour qu’elle assiste la cour constitutionnelle censée rendre aux faits actuels leur réalité juridique, c’est-à-dire constater la vacance du pouvoir et tirer les conséquences qui en découlent », a écrit M. Nzigou dans une lettre très acerbe comme le régime, dont Gabonactu.com a obtenu copie. Ladite lettre a été déposée le 3 janvier au service central du courrier du sénat.

Poursuivant sa charge contre le pouvoir, l’opposant avocat au barreau du Gabon a interpelé le sénat, institution représentative du peuple, d’être au-dessus de l’intérêt supérieur de la Nation, en militant pour la vacance du pouvoir.

« Nous le murmurons tous, nous le pensons tous, nous le supputons tous, et ce, quelque soit le bord politique auquel nous appartenons, depuis le 24 octobre 2018 monsieur Ali Bongo n’est plus en capacité d’exercer la charge de sa fonction », a-t-il insisté arguant au passage que la cour constitutionnelle et le gouvernement se sont interdits de designer une commission médicale pour rassurer la Nation.

Antoine Relaxe
Commentaires


Comment