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Gabon : Les petites phrases de Lucie Milebou
Publié le jeudi 3 janvier 2019  |  Gabon Review
Lucie
© Autre presse
Lucie Milebou Aubusson, président du Sénat
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La cérémonie de clôture de la 2e session ordinaire, pour l’année 2018, du Sénat s’est déroulée le 31 décembre dernier en présence du Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet. La présidente de l’institution, Lucie Milebou Aubusson, a dénoncé les «conditions d’intendance limites» qui ont entravé le fonctionnement du Sénat.

Très conciliante dans son action de premier responsable du Sénat, la présidente de cette institution qui assure l’intérim de l’Assemblée nationale, a profité de la clôture de cette 2e session ordinaire pour glisser quelques mots sur la situation que vivent ces élus du peuple. Globalement, Lucie Milebou Aubusson n’a pas hésité à attirer frontalement l’attention du Chef et des membres du gouvernement sur les conditions financières et d’intendance de cette institution.

«Monsieur le Premier ministre, je me dois de vous avouer que les sénateurs se sentent délaissés», a déclaré Lucie Milébou Aubusson. Et d’ajouter : «Je voudrais rendre un hommage mérité à l’ensemble de mes collègues qui ont abattu un travail considérable, parfois dans les conditions d’intendance limites, en étouffant des soupirs de résignation, tout en poursuivant les tâches pour lesquelles, ils ont été élus».

Même si elle s’est voulue accommodante, elle a néanmoins estimé que «cette cérémonie, au-delà de la circonstance, traduit la bonne collaboration entre le Gouvernement et le parlement. Et lorsque le parlement fort d’une majorité confortable, porte et soutient l’Exécutif, il doit se créer, je crois, des échanges fluides, cordiaux, faits de respect réciproque». Une sortie amène qui cache mal la relation tendue entre le législatif et l’exécutif. «En pays Bantou, on parlerait d’un mariage de raison, de famille ; et une union se vit d’actes de complicités, d’échanges sereins et harmonieux», a indiqué la présidente du Sénat.

2018 a été une année difficile pour le Sénat, alors que l’Exécutif se la coulait douce. En novembre 2018, les sénateurs avaient conditionné l’examen du projet de loi de finances 2019 par le paiement des arriérés de salaires et des fonds de souveraineté. Ils avaient également menacé de boycotter la séance plénière relative à l’adoption de ce projet de texte. Les mesures ont été prises pour apporter des solutions à leurs requêtes, mais elles demeurent insuffisantes.
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