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Maladie d’Ali Bongo : «Une crise plus grave» selon Mayila
Publié le jeudi 3 janvier 2019  |  Gabon Review
Louis
© Nouvelles du Gabon par DR
Louis Gaston Mayila
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Membre d’une coalition de 44 partis de l’opposition qui exige l’instauration d’une transition de 2 ans, Louis Gaston Mayila estime que la maladie d’Ali Bongo est une crise plus grave que traverse le Gabon.

S’adressant aux Altogovéens, le Vice-président de la République, Pierre-Claver Maganga Moussavou, avouait qu’Ali Bongo a été victime d’un AVC. «Celui qui n’a jamais connu un AVC, qu’il prie Dieu pour qu’il n’en connaisse jamais», avait-il déclaré, levant le voile sur l’état de santé d’Ali Bongo.

Toutefois, aucune communication officielle n’a été donnée sur la maladie d’Ali Bongo, encore moins la divulgation d’un extrait de son bulletin de santé. Une opacité qui continue d’affoler l’opinion et la classe politique, notamment l’opposition. Elle estime que l’état de santé d’Ali Bongo accentue la crise sociopolitique gabonaise.

Louis Gaston Mayila et les siens, qui depuis la fin de la présidentielle de 2016 parlaient d’une crise profonde et multiforme au Gabon, estiment que l’état de santé d’Ali Bongo vient enfoncer le clou. «Voici que cette crise débouche sur une autre crise plus grave : la maladie du chef de l’Etat» a déclaré Mayila lors d’une sortie le 30 décembre 2018. Cette gravité, Mayila la mesure par l’omerta qui demeure autour de la maladie d’Ali Bongo. «Que l’on cesse d’en faire un sujet tabou, un sujet de commérages !», s’est-il exclamé. «Il s’agit du chef de l’Etat. S’il est malade, c’est le Gabon qui est malade et, un peu nous tous avec», a-t-il poursuivi.

Selon Mayila, le mal dont souffre Ali Bongo ne devrait pas relever de la sphère privée puisqu’il préside aux destinées du pays. «C’est l’affaire de tout le monde, de nous tous. Et ceux qui veulent en faire une affaire privée, une affaire d’initiés, une affaire de ceux qui savent, ceux-là ont tort. Je dirais grand tort», a-t-il insisté.

Pour lui, l’opacité autour de cette maladie est propice à la chienlit d’autant que certains s’en serviraient pour satisfaire des intérêts égoïstes et non ceux du peuple gabonais. «Certains et non des moindres veulent ou réfléchissent en secret bien sûr, à une solution qui les arrangent. Non messieurs ! Non mesdames ! La solution qui convient ici est celle qui convient à tous les Gabonais parce qu’il s’agit du président de tous les Gabonais», a-t-il soutenu.

Convaincu de ce que des choses se trament autour de la maladie d’Ali Bongo, Mayila et les membres d’une coalition de 44 partis veulent être partie-prenante de tout ce qui se fait. «Cela ne saurait être un débat d’alcôves. Nous, chefs de partis politiques, devons être forcément associés ! C’est nous qui investissons les députés, c’est parmi les députés que sont choisis les ministres dans leur majorité, y compris le premier d’entre eux», a martelé Mayila.
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