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Expulsion du CNJG: Sharon Onkoni pointe du doigt l’incompétence de la direction de la jeunesse
Publié le dimanche 30 decembre 2018  |  Gabon Media Time
Sharon
© Autre presse par DR
Sharon Onkoni, présidente de l’ONG Jeunesse Africaine contre la Corruption et pour la Transparence (J-ACT)
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Réagissant au récent communiqué de la Direction de la jeunesse et des activités socio-éducatives, la présidente de l’ONG Jeunesse Africaine contre la Corruption et pour la Transparence (J-ACT), Sharon Onkoni, s’est également exprimée sur l’expulsion du Conseil national de la jeunesse du Gabon (CNJG) de ses locaux pour impayés de loyer. Elle a accusé la Direction de la Jeunesse de ne pas avoir assumé son rôle de tutelle, et d’avoir abandonné le CNJG face à ses difficultés.

Mardi 18 décembre dernier, le directeur général de la jeunesse Rostand Lepondo avait réagi à l’expulsion, quelques jours plus tôt, du CNJG de son siège situé au Bas de Gué-Gué, pour des impayés chiffrés à près de 120 millions de Fcfa. Il avait dans ce communiqué appelé le CNJG et les autres associations de jeunes du pays à élaborer des stratégies pour mobiliser leurs ressources, afin de ne plus dépendre financièrement de la tutelle.

Sharon Onkoni a dans une communication fustigé cette sortie du DG de la Jeunesse, la qualifiant de « puérile ». Selon la présidente de J-ACT, le CNJG ne saurait être considérée comme une simple association dans la mesure où il dispose d’un statut particulier. Ce statut est conféré par de nombreux textes internationaux notamment la Charte Africaine de la Jeunesse (CAJ) ratifiée par le Gabon en 2007 et entrée en vigueur en 2009 en présence du Président de la République.

Pour elle, la direction de la Jeunesse esquive ses responsabilités, et démontre ainsi son incompétence. « Se décharger de la grande difficulté que vit le CNJG actuellement, c’est montrer l’incapacité qu’a la Direction Générale de la Jeunesse à jouer son rôle de tutelle. On s’attendait à des mesures d’appui ou palliatives et non pas d’abandon », a-t-elle condamné.

La présidente de l’ONG J-ACT a proposé des pistes de solution en ce qui concerne la situation du CNJG, parmi lesquelles placer le CNJG dans un cadre juridique et institutionnel. Elle a enfin appelé à la restructuration de la Direction de la Jeunesse, dans le but de sauver le CNJG et les autres associations jeunesse du Gabon.
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