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Sogatra : Un break d’avertissement de 3 jours
Publié le vendredi 21 decembre 2018  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Des autobus de la SOGATRA
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Pour réclamer le paiement de leurs salaires, dont ils sont privés depuis huit mois, les agents de la Société gabonaise de transport (Sogatra) ont initié vendredi un mouvement d’humeur censé durer 3 jours et servir d’avertissement. Ce mouvement pourrait se corser si aucune solution n’est trouvée par la tutelle.

Les bus sont à l’arrêt depuis le 21 décembre à la Société gabonaise de transport (Sogatra). Exacerbés par le non-paiement de leurs salaires depuis plusieurs mois, les agents ont décidé d’arrêter toutes les activités professionnelles.

Appelée grève d’avertissement, ce mouvement d’humeur court jusqu’à 24 décembre. À Travers ce break, les agents entendent interpeller la direction générale, le conseil d’administration et le directeur de cabinet de président de la République sur la difficile situation qu’ils traversent.

Estimés à près de 1200 agents, le personnel de Sogatra réclament notamment le paiement de huit mois de salaires. Outre cette principale revendication, les agents de la société de transport public n’ont plus vu leurs cotisations reversées à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) depuis plusieurs années.

A cela s’ajoutent les conditions de travail jugées «exécrables», la vétusté du matériel de travail, particulièrement les bus, et la non-prise en compte des agents par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).

Selon ses agents, Sogatra est plombée par les détournements massifs des fonds dont ils tiennent pour responsables les différents directeurs généraux s’étant succédés à sa tête. Autant de problèmes auxquels les agents invitent les autorités à trouver des solutions urgentes.

Si aucun début de solution n’est trouvé dans les 72 heures, les agents qui réclament «ne serait-ce que le paiement des salaires», promettent de «passer à la vitesse supérieure». Ils menacent, en effet, de «paralyser» la boite à travers la confiscation des bus.

Jean-Thimothé Kanganga
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