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Meeting Jean Ping/Des femmes interpellent la présidente de la Cour constitutionnelle et celle du Sénat
Publié le jeudi 20 decembre 2018  |  Gabon News
Lucie
© Autre presse
Lucie Milebou Aubusson, président du Sénat
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Durant le dernier meeting de Jean Ping, le 15 décembre, les gabonaises qui le soutiennent ont interpellé Marie-Madeleine Mborantsouo et Lucie Milebou. La première est à la tête de la Cour constitutionnelle, l’autre est présidente du Sénat. Les opposantes considèrent la dernière modification constitutionnelle comme un acte de haute trahison commis avec la complicité du Sénat.

Sous les applaudissements d’une foule émue par les mots prononcés, madame Yembi, représentante des femmes de la CNR, n’a pas hésité sur les termes employés, pour fustiger le comportement de la haute Cour : « la énième modification de la constitution en ses articles 13 et 16 participe de son ambition coûte que coûte à barrer la voie à l’alternance et au changement incarné par le président Jean Ping, vainqueur incontesté et incontestable de la dernière élection présidentielle d’août 2016 », a telle martelée. En novembre dernier, en l’absence d’Ali Bongo Ondimba, les juges de la Cour constitutionnelle avaient ajouté un alinéa dans la loi fondamentale du pays.

Toujours par la voix de madame Yembi, native de Bongoville dans la province du Haut-Ogooué, les femmes de la CNR n’ont pas manqué de rappeler l’implication de la présidente actuelle de la Cour constitutionnelle dans les différentes crises électorales traversées dans le pays depuis la présidentielle de 1993, tout en louant le courage d’une autre gabonaise qui avait refusé de donner de faux résultats : « Pauline Nyngone, alors gouverneur de la province de l’Estuaire, elle a eu l’audace et le courage dans ce contexte, de dénoncer vigoureusement, la forfaiture orchestrée par le système PDG/Bongo, en faveur du perdant de l’époque, mais surtout le braquage électoral entériné par une femme, Marie-Madeleine Mborantsouo… »

Pour elles, la présidente du Sénat doit sortir de son mutisme : « comme Marie-Madeleine Mborantsouo, trouvez-vous aussi une lacune à l’article 13 … non madame Lucie Milebou, votre silence assourdissant face à ce qui ressemble à un complot contre vous, contre le peuple souverain, contre la République, fait de vous la complice de cet acte de haute trahison… ». au Gabon, en cas de vacance du pouvoir, c’est le président du Sénat qui assure l’intérim et organise la nouvelle élection présidentielle.

Les soutiens de Jean Ping estiment qu’en général, la femme Gabonaise est soucieuse de l’avenir de ses enfants, lequel passe par un état de droit, de justice et d’équité ; selon elles, la gabonaise s’est toujours montrée digne dans les combats de libération de son pays d’un système qui place le déni de démocratie, la corruption, le mensonge d’État, la falsification et l’inversion des résultats électoraux, les tueries, les emprisonnements arbitraires, les disparitions forcées, comme modèle politique.

GMN
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