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Les producteurs de manioc dans le Woleu-Ntem exhortés à en produire davantage pour renflouer le marché Librevillois
Publié le samedi 15 decembre 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Programme Graine au Woleu-Ntem : Premières ‘’Graine’’ de manioc en terre
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Le Coordonnateur du projet «Gabonaises des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés (Graine)», dans la province du Woleu-Ntem (nord), Serge Ndong Obame, a mobilisé l’ensemble des producteurs de manioc du septentrion, en vue de renflouer le marché de Libreville, confronté à une pénurie de la denrée depuis quelques temps.

Pour pallier ce manquement, les planteurs de manioc du Woleu-Ntem, et en particulier ceux intervenant dans le cadre du projet ‘’Graine’’, sont mis en branle pour augmenter davantage leurs productions, en vue de renflouer le marché de la capitale gabonaise.

«Nous avons été saisis par la hiérarchie justement depuis ce matin (jeudi 13 décembre, ndlr) de la capitale gabonaise. Et tout de suite, nous avons commencé par faire le point avec l’ensemble des sites qui abritent le projet Graine. Et il ressort que dans certains sites, le manioc est déjà rentré en maturité et que nous pouvons le récolter dans les prochains jours», a affirmé Ndong Obame.

Afin de parer au plus préssé, le Coordonnateur provincial de ce projet et son équipe ont mis en place un mécanisme de récolte et de semi-transformation (trempage), étant donné que les tubercules sont trempés 5 jours avant de devenir entièrement fibres ; ce travail de semi-transformation peut prendre deux semaines environ, mais est nécessaire pour commencer à ravitailler Libreville dans les meilleurs délais.

Selon M. Ndong Obame, au lieu de se focaliser notamment sur le programme «Graine» à l’intérieur du pays, il est nécessaire de l’installer également dans les environs de Libreville pour éviter justement des situations de déficits saisonniers de production et de commercialisation de manioc qui affectent la première cité gabonaise.
Aussi, M. Ndong Obame a instamment appelé l’ensemble des planteurs de manioc du septentrion de se rapprocher de la Coordination provinciale du programme «Graine», dans les locaux du service de la Maison de la femme à Oyem, pour mettre en place des mécanismes non seulement de rachat de leur production, mais également de transport sur Libreville.

Les livraisons peuvent également se faire directement à la base du projet «Graine», située à 3 km de la ville, au village Amvame, où sont prévues les opérations de transformation du manioc.

«Le message est clair : c’est-à dire que nous devons prendre justement conscience de cette situation. Le Programme «Graine» est là pour accompagner les uns les autres. Nous avons aménagé des hectares et des hectares de parcelles dans plusieurs sites et plusieurs villages. Et nous invitons toujours les uns les autres à s’approprier le Programme afin de planter et de gagner de l’argent», a-t-il réitéré.

«Aujourd’hui, voilà, nous allons nous mettre à racheter la production telle que prévu dans notre programme. Et c’est de l’argent que ces planteurs vont avoir. Voilà pourquoi nous exhortons tout le monde à produire davantage pour gagner plus d’argent. 30 ha ou 40 ha, ce serait quelque chose de formidable», a lancé M. Ndong Obame, avant de communiquer le numéro de contact de son service commercial, qui est le 02.00.49.70.

JRBM
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