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Gabon : Le rêve brisé de l’opposition
Publié le jeudi 6 decembre 2018  |  Infos Gabon
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© Autre presse par DR
La commission ad-hoc paritaire (majorité-opposition) chargée des préparatifs du dialogue politique
La commission ad-hoc paritaire (majorité-opposition) chargée des préparatifs du dialogue politique a pris ses marques, le 15 février 2017 à Libreville.
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Libreville – Le rétablissement progressif du président Ali Bongo Ondimba serait mal vécu par certains opposants qui espéraient s’accaparer du fauteuil présidentiel… à tous les prix.

Les faits sont suffisamment têtus pour clore le débat sur l’état de santé du président gabonais et boucler définitivement le bec à ceux des oiseaux de mauvais augure qui ne voyaient pas Ali Bongo Ondimba revenir vivant ou en bonne santé de l’étranger, après le malaise qu’il a eu le 24 octobre dernier à Riyad en Arabie Saoudite. Ceux qui caressaient déjà le rêve de rentrer (enfin) au palais du bord de mer de Libreville par quelque moyen que ce soit devront encore attendre… pendant longtemps. Car, les deux dernières vidéos montrant le président gabonais échangeant avec ses visiteurs sont des faits probants qui témoignent à suffisance qu’Ali Bongo Ondimba est sorti de danger et poursuit normalement sa convalescence.

L’air détendu, l’illustre patient échange avec le roi du Maroc, Mohammed VI et prend de sa main son verre de lait posé sur un guéridon aux côtés de celui de son hôte. Le lendemain, le chef de l’Etat reçoit à l’hôpital militaire Mohammed V de Rabat une importante délégation de personnalités gabonaises composée de Pierre Claver Maganga Moussavou, vice-président de la République, Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour constitutionnelle, et d’Emmanuel Issoze Ngondet, Premier ministre, chef du gouvernement. Durant cette audience, il se montre plus décontracté en présence de ses hôtes. On peut voir un Ali Bongo Ondimba jovial.

Des faits et gestes rassurants de nature à faire pâlir de jalousie ses détracteurs et opposants qui l’avaient déjà mis aux oubliettes à coups de déclarations enflammées. Ces signes de vie du président gabonais ont donc de quoi couvrir certaines personnes de honte et de rage. A l’instar de Jean Ping, qui avait déjà tourné la page Ali Bongo Ondimba. En appelant à la démission des membres de la Cour constitutionnelle, le candidat malheureux à la dernière élection présidentielle a voulu rebondir politiquement après avoir essuyé un cinglant revers de ses obligés d’hier de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) qui lui ont fait la sourde oreille en allant participer aux élections législatives et locales des 6 et 27 octobre derniers.

Il est donc temps que les uns et les autres comprennent une fois pour toutes que tout pouvoir vient de Dieu. Ali Bongo Ondimba, bien qu’en convalescence à l’étranger, est confortablement installé au palais du bord de mer de Libreville grâce à la volonté du peuple gabonais souverain qui lui a confié son destin depuis 2009. Il en sera ainsi jusqu’au jour où il décidera lui-même de la lui retirer par les urnes.

L’opposition devrait inculquer cette sagesse une fois pour toutes. Surtout qu’il y a des signes qui ne trompent pas. Ses récents appels à la mobilisation sont tombés dans des oreilles de sourd et n’ont pas produit l’effet escompté. Certains leaders de l’opposition faisant preuve d’amnésie, ont semblé oublier le revers auquel ils ont fait face lors des dernières consultations électorales pour oser inviter dans la rue un peuple qui les a vomis il y a quelques jours seulement.

Comme il fallait bien s’attendre, ses appels n’ont été que des pétards mouillés. Il est donc temps pour l’opposition de passer à autre chose que de continuer de rêver du fauteuil d’Ali Bongo Ondimba.

FIN/INFOSGABON/PM
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