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COP 24/ Interview ministre d’État, ministre des Affaires étrangères : " Le Gabon commence déjà à capter des fonds climatiques, mais ce n’est pas encore suffisant "
Publié le mardi 4 decembre 2018  |  L'Union
Régis
© Autre presse par DR
Régis Immongault, ministre de l’Économie
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Peu avant son départ pour la 24e Conférence des parties signataires de la Convention-cadre de l'Onu sur le changement climatique (COP24), qui se déroule du 2 au 14 décembre 2018, à Katowice (Pologne), l'Union a rencontré le ministre d'Etat Régis Immongault Tatangani qui conduit la délégation gabonaise, pour essayer de comprendre si la présence de notre pays n'était pas une participation de trop. Auparavant, il a expliqué l'Initiative d'adaptation africaine que préside le Gabon, ainsi que les enjeux de ce thème qui propulse notre pays au devant de la scène africaine.

l'union. Monsieur le ministre d’Etat, vous avez échangé, le 21 novembre 2018, avec le Corps diplomatique accrédité au Gabon. Il était question de discuter, avec eux, de l’Initiative d’adaptation de l’Afrique (IAA) au changement climatique. Pouvez-vous expliquer aux non-initiés de la question environnementale, ce qu’est l’IAA et en quoi est-elle importante pour le continent ?

Régis Immongault Tatangani : L’Initiative d’adaptation de l’Afrique a été lancée à Paris, en marge de la 21e Conférence des parties (COP21), en décembre 2015, par le président de la République d’Égypte, Abdel Fattah El Sisi, en sa qualité de coordonnateur du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement africains sur les changements climatiques (CAHOSCC). Cette initiative a, par la suite, été endossée par l’Union Africaine, lors de sa 26e session tenue à Addis-Abeba, en janvier 2016, avec la création d’un Groupe de travail technique pour opérationnaliser cette initiative continentale. L’Afrique est le continent qui émet le moins de gaz à effets de serre dans le monde. Soit environ moins de 5 % des émissions mondiales. Malheureusement, c’est le continent le plus exposé et le moins préparé aux effets du changement climatique. Face à ce constat, il était nécessaire pour l’Afrique de coordonner ses réponses et ses besoins en matière d’adaptation au changement climatique au regard justement de la vulnérabilité du continent.

En 2016, la Conférence des ministres de l’Environnement a donné mandat au Gabon de souten...

Propos recueillis par Innocent M'BADOUMA
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