Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Société
Article
Société

La Une de Jeune Afrique créé le buzz sur les réseaux sociaux
Publié le lundi 3 decembre 2018  |  Gabon Actu
Comment


Libreville– La Une de la nouvelle livraison de l’hebdomadaire Jeune Afrique du 2 au 9 décembre a créé un véritable buzz en quelques heures sur les réseaux sociaux auprès des Gabonais.

Cette Une montre la présidente de la Cour constitutionnelle du Gabon, Marie Madeleine Mborantsuo et, en médaillon, un sénégalais Madické Niang.

Dans ladite livraison, Jeune Afrique a titré : « GABON – Marie Madeleine Mborantsuo ’’Je défends les intérêts de la République, pas ceux de la famille Bongo’’ ». C’était lors d’une interview exclusive qu’elle accordée au journal quasi soixantenaire.

Publiée sur les réseaux sociaux par « Les choses du pays », cette « Une » a tout de suite créé un buzz. 178 smiley en quelques heures (dont 98 like et 63 risibles) et 152 commentaires presque tous acerbes contre ce morceau choisi de Mme Mborantsuo.

En poste depuis 1991, « la présidente de la Cour constitutionnelle, ancienne maitresse d’Omar Bongo Ondimba avec qui elle a enfanté deux fois, est devenue tristement célèbre, en raison de ses fréquentes manipulations de la Loi fondamentale et lectures orientées, toujours en faveur des Bongo », a indiqué Sylvain Mayissa, mécanicien de 50 ans.

La dernière sortie en date de la présidente de la Cour constitutionnelle demeure l’ajout dans l’article 13 de la constitution, d’un alinéa qui a permis au vice-président Pierre-Claver Maganga Moussavou de tenir un conseil des ministres le 17 novembre dernier, évitant de facto la prononciation de la vacance de pouvoir, en raison de l’absence prolongée d’Ali Bongo du territoire national.

Cet acte a déchainé les passions. L’ex-miss Franceville a été copieusement chahutée en dépit de toutes les explications qu’elle a apportées pour justifier cette modification constitutionnelle qui est restée en travers de la gorge de Gabonais.

Camille Boussoughou
Commentaires


Comment