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En 2018, la croissance économique de la CEMAC sera tirée par le secteur pétrolier, les services et la demande intérieure
Publié le samedi 24 novembre 2018  |  Le Nouveau Gabon
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© Jeune Afrique par DR
Le Siège de la CEMAC à Bangui
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Profitant d’un environnement économique globalement favorable, les perspectives économiques des pays de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC) devraient s’améliorer en 2018, et au-delà, aussi bien sur le plan de la croissance que des comptes macro-économiques, malgré la persistance d’un certain nombre de vulnérabilités sur les plans monétaire et financier.

C’est l’analyse faite par la BEAC, dans son rapport sur la politique monétaire du mois d’octobre 2018. Dans ces indications, les services de la BEAC font deux principales observations.

La première fait état d’une révision à la baisse des perspectives de croissance établies en juillet 2018. Elles sont ainsi ramenées de 2,5 % à 1,7 % en 2018, contre 0,2 % en 2017, en raison principalement du ralentissement des activités dans le secteur non pétrolier, malgré l’accélération des activités du secteur pétrolier.

En conséquence, la croissance du secteur pétrolier serait vigoureuse à +3,7 % en 2018, contre -3,7 % en 2017, contrastant avec la morosité du secteur non pétrolier qui ne progresserait que de 1,1 % après +1,3 % en 2017.

Du point de vue de l’offre, le secteur tertiaire serait également un moteur de cette croissance, avec un apport de 1,2 point, suivi du secteur primaire, avec 0,8 point, tandis que le secteur secondaire contribuerait à la croissance à hauteur de 0,1 point.

Du point de vue de la demande, la croissance économique en 2018 sera portée par la demande intérieure, avec une contribution de 6,3 points, poussée à la fois par l’augmentation des consommations publique et privée (dont les contributions ressortiraient respectivement à 0,1 point et 0,9 point) et les investissements bruts.

Il est à noter enfin que tous les pays de la CEMAC, à l’exception de la Guinée équatoriale, enregistreraient une croissance économique positive.

Stéphane Billé
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