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Etat de santé d’Ali Bongo : Le regard de Bengono Nsi
Publié le mercredi 14 novembre 2018  |  Gabon Review
Luc
© Autre presse par DR
Luc Bengono Nsi,président du Mouvement de redressement national.
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Dans une déclaration parue le 13 novembre dans La Loupe, le président du Mouvement de redressement national (Morena), Luc Bengono Nsi, fustige le «triumvirat» à la tête de l’Etat, depuis l’absence d’Ali Bongo, non sans inviter à l’application stricte des dispositions constitutionnelles.

Deux jours après la déclaration du porte-parole de la présidence de la République, dans laquelle il affirme que l’état de santé du chef de l’Etat Ali Bongo «s’est très sensiblement amélioré», Luc Bengono Nsi sort de son silence.

Dans une déclaration parue dans l’hebdomadaire La Loupe, le 13 novembre, le président du Mouvement de redressement national (Morena) s’offusque de ce que depuis le 24 octobre, «date à laquelle Ali Bongo a sombré dans un coma comme disent certains, les dispositions de la constitution ne soient pas appliquées».

Selon Luc Bengono Nsi, «cela aurait dû déjà déclencher les dispositions de l’article 13, en constatant au moins un empêchement provisoire, car Ali Bongo depuis lors ne dispose plus de facultés capables de lui permettre de continuer à assumer les hautes fonctions de chef de l’Etat».

L’opposant se dit surpris de ce qu’en l’absence d’Ali Bongo, le pays soit désormais dirigé par un «triumvirat».

«À notre grande surprise, on apprend que qu’il y aurait un triumvirat comprenant le président du la cour constitutionnelle, le directeur de cabinet du président et le chef des services de renseignements. Ainsi, pour certains, il n’y a pas de vacance du pouvoir», a-t-il dénoncé.

Si le président du Morena souligne qu’«aucune disposition dans la Constitution ne prévoit l’existence du triumvirat», il assure que «la Constitution gabonaise devient pour certains un chiffon utile seulement pour protéger leurs intérêts ou l’opposer au peuple».

Préoccupé par les dérives que peuvent générer cette situation, Luc Bengono Nsi souhaité que «la situation prenne fin pour que soient appliquées les dispositions constitutionnelles même, si par hasard Ali serait en train de se réveiller, car pour le moment, il ne serait pas encore en possession de ses facultés mentales».
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