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A Libreville, deux établissements secondaires sortent de terre
Publié le jeudi 8 novembre 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
OLAM
© Autre presse par DR
OLAM MANDJI : Fourniture de tables-bancs dans les écoles
Lundi 22 janvier 2018. C’est dans la cour de l’école Sainte-Croix de Mandji, envahie d’élèves chantant des messages de bienvenu, que l’abbé Rodrigue Mounguengui, curé de la paroisse éponyme, a reçu des représentants d’Olam, un important don composé de plusieurs tables-bancs et des tableaux.
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Les complexes scolaires publics de Bikélé et d’Owendo, nouvellement construits, accueillent depuis le lundi 5 novembre leurs premiers élèves, a constaté un journaliste de l’AGP.

L’enceinte de 25 salles de classe, pour celle de Bikélé, attend 1161 élèves en cette année académique 2018-2019. Le personnel d’encadrement arrive progressivement, alors que les emplois du temps sont déjà conçus. Pour son année inaugurale, le complexe n’accueille que les classes de 6e pour une moyenne d’effectif de 45 élèves par salle de classe.

Le cadre, réalisé selon une architecture peu commune aux écoles, est un R+1 offrant des garanties de sécurité et de confort optimisées. Toutes les salles de classe et les bureaux du personnel d’encadrement sont confinés dans les deux bâtiments avec sortie unique. Les tables bancs et le matériel didactique sont quasiment tous livrés, à l’exception des touches finales à réaliser, fait savoir la responsable provisoire de cet établissement, Brigitte Loussou.

Si la demande est importante et les capacités d’accueils faibles, l’Etat entend, à travers les mesures de la «Task force» sur l’éducation et les mesures prioritaires du Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, mettre un coup d’accélérateur dans la construction d’édifices scolaires.

«Le but principal c’est de désengorger les établissements de la zone. De l’autre côté, nous avons le lycée publique de Bikélé, un peu plus loin celui de Sibang, et personne n’ignore que ces établissements sont dépassés par des effectifs pléthoriques. Donc l’ouverture du complexe vient à point nommé», a indiqué Mme Loussou.

Chez les parents d’élèves, le soulagement est réel. Joël Mbouangui, l’un d’eux, estime que ce complexe allège ses charges en matière de transport. Il dépense trois fois moins qu’avec ses neveux inscrits ailleurs. De même, il dit n’éprouver aucune crainte concernant la sécurité de sa fille, au regard du cadre de l’établissement.

A Owendo, l’ambiance et les avis sont quasiment les mêmes. Pour Jean Benoit Kassa-Skah, responsable du complexe scolaire public, tout est presqu’au point, en dépit de l’absence de revêtement de la Cour de l’établissement qui est un champ de boue après la pluie. Au plan structurel, «l’établissement est un joyau de 33 salles de classe qui sont presque fonctionnels. En ce moment, nous utilisons dix salles de classe et progressivement nous allons étendre l’ouverture d’autres salles. L’établissement est appelé à accueillir 834. À l’heure qu’il est, ils sont à 336 élèves régulièrement inscrits», a-t-il renseigné, notant que seul le niveau 6e est ouvert cette année. Et chaque salle est destinée à recevoir 44 élèves.

Les élèves, pour l’instant sans uniformes, évoquent tous un état de satisfaction après avoir intégrer leurs salles de cours. «Les salles sont aérées et on ne tape pas les élèves comme au primaire. Je suis contente d’être là», confie Djeneba Niambele, inscrite en 6e au complexe scolaire public de Bikélé.

Alain Mouanda
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