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Rétablissement d’Ali Bongo : PLC exige des preuves
Publié le mardi 30 octobre 2018  |  Gabon Review
Ali
© Autre presse par DR
Ali Bongo Ondimba, président de la République
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Peu convaincu des propos du porte-parole de la présidence qui a tenté de rassurer l’opinion sur l’état de santé d’Ali Bongo, le parti Pour le changement (PLC) exige, ce lundi 29 octobre, des preuves garantissant que le chef d’Etat est en mesure d’assumer physiquement et mentalement ses fonctions.

En se contredisant sur l’état de santé d’Ali Bongo, hospitalisé depuis le 24 octobre à Riyad en Arabie Saoudite, Ike Ngouoni n’a pas réussi à rassurer la classe politique gabonaise. Dans l’opposition, certains, à l’instar du parti Pour le changement (PLC), doutent de la véracité des propos d’un porte-parole de la présidence de la République qui, après avoir minimisé les ennuis de santé de son patron évoque désormais «une fatigue sévère», tout en annonçant qu’il va mieux. Ce lundi 29 octobre, le jeune parti d’opposition exige des preuves de ce que le chef de l’Etat est encore capable de présider aux destinées du Gabon.

Dans un communiqué, PLC exige, en effet, «une preuve garantissant que monsieur Ali Bongo est en mesure d’assumer physiquement et mentalement ses fonctions». «S’agissant de l’état de santé de la première personnalité institutionnelle de notre pays, nous ne pouvons nous satisfaire d’un communiqué laconique et évasif. Nous exigeons de savoir dans quel lieu se trouve ce dernier, ainsi qu’un bulletin de santé officiel émanant des médecins qui le suivent, si tant est que ce dernier se trouve dans un établissement hospitalier tel que mentionné par le porte-parole de la présidence de la République», réclame le présidium de PLC.

«Dans le cas où les garanties sur son état de santé ne puissent être fournies, le PLC demande la mise en application, le cas échéant, de l’article 13 de notre Constitution relatif à la vacance temporaire ou permanente du pouvoir».

Si le Bord de mer soutient que le président de la République a été victime d’«une fatigue sévère», ces dernières heures Reuters évoque plutôt un accident vasculaire cérébrale (AVC). L’agence de presse anglaise dit tenir son information d’«une source diplomatique et une source médicale».
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