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Contentieux électoral : Le FPG saisira la Cour constitutionnelle
Publié le mercredi 24 octobre 2018  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Présidentielle 2016 : Gérard Ella Nguéma dans la course
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Les élections législatives et locales organisées le 6 octobre dernier, sur l’ensemble du territoire national, se sont tenues dans «une cacophonie voulue sur tout un autre plan dans le cas des recours», a estimé le 23 octobre 2018, le président du Front patriotique gabonais (FPG), annonçant des requêtes en annulations sur quatre sièges, à Libreville, Owendo et Guietsou dans le département de la Mougalaba.

«Le cambouis» dans lequel les élections législatives et locales 2018 se sont déroulées au Gabon» désappointe le président du Front patriotique gabonais et ses membres. Ils disent craindre pour la démocratie au Gabon. «J’espère que nous en sommes fiers pour notre jeune démocratie et vive la marche vers le régime présidentiel», a déclaré le président du FPG, Gérard Ella Nguéma, à la faveur d’une conférence de presse organisée le 23 octobre au siège de ce parti de l’opposition.

Suite aux nombreux dysfonctionnements relevés dans l’organisation des législatives et locales d’octobre 2018, le Front patriotique gabonais a annoncé la saisine de la Cour constitutionnelle, pour l’annulation de ces scrutins au 2e arrondissement, 1er siège de la commune de Libreville, dans la commune d’Owendo et sur le siège de Guietsou, dans le département de la Mougalaba.

Dans le 1er siège du 2e arrondissement de la commune de Libreville, le recours porte sur l’inéligibilité des candidats François Ondo Edou et Firmin Ollo, respectivement candidat de l’Union nationale, par ailleurs, conseillers municipaux indépendants pour les listes «Libreville pour tous» et «Bitam pour tous».

Gérard Ella Nguéma estime que ces candidatures sont contraires à l’article 62 de l’ordonnance n°009/PR/ du 11 août 2011 modifiant, complétant et abrogeant certaines dispositions de la loi 7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques. Selon cet article, «Tout membre adhérant à un parti politique légalement reconnu ne peut, sans démission préalable de celui-ci, dans un délai de six mois au moins avant le scrutin, être investi par un autre parti politique ou se présenter comme indépendant ou figurer sur une liste de candidats indépendants. Tout élu en qualité d’indépendant ou tout élu devenu indépendant à la suite de la dissolution du parti qui a présenté sa candidature ne peut, pendant la durée du mandat, adhérer à un parti politique légalement reconnu sous peine d’annulation de son élection».

S’agissant de la commune d’Owendo, le FPG s’indigne des opérations de manipulation de résultats et ratures sur les procès-verbaux de centralisation. «À l’annonce des résultats par le président provincial du CGE de l’Estuaire, le candidat du FPG était crédité de 600 voix. Malheureusement, 48 heures après, ses 600 voix lui ont été retranchées et diligentés au profit de la candidate du CLR, ce qui est très magique. Nonobstant cela, le PV de centralisation de résultats présente une anomalie grotesque dont 4091 émargements contre 4423 enveloppes trouvées dans l’urne. Que c’est extraordinaire», ironise Gérald Ella Nguéma, invitant la Cour constitutionnelle à lire le droit.

Concernant le siège de Guietsou, le FPG voudrait comprendre, comment est-il possible que les mêmes personnes se retrouvent sur les listes PGCI, PDS, PDG, PSD et US. «Cela révèle l’état d’amateurisme du CGE pour n’avoir pas pu déceler ces doublons. Un recours s’impose» a affirmé le président du FPG.

Si le président du FPG assure sa détermination à porter ces recours devant la Cour constitutionnelle, il reste perplexe sur la décision prise par la haute juridiction récemment, celle de faire payer le traitement du contentieux électoral. «Le Front patriotique gabonais s’étonne de ce que l’accès au recours par le citoyen devient payant et s’interroge si nous sommes face à l’avènement de la justice des riches en violation flagrante de la Constitution. Nous lançons un vibrant appel à madame la présidente de la Cour constitutionnelle, afin qu’elle puisse garantir le libre accès de tous types de citoyen à se faire entendre».
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