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Insécurité dans les plages : le ministère de l’Intérieur fait implanter des miradors d’observation
Publié le mercredi 24 octobre 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
Lambert
© Autre presse par DR
Lambert Noël Matha, ministre de l’Intérieur.
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Le Plan de développement stratégique des missions de la police des plages prend corps au Gabon. Le ministère de l’Intérieur (…) et du Développement local a fait implanter des miradors d’observation sur les plages du Lycée national Léon Mba et du Tropicana, pour sécuriser les baigneurs et festivaliers non sans envisager de poser des bouées de délimitations des espaces baignades.

En vue d’apporter une réponse efficiente aux noyades des jeunes et d’adultes qui surviennent dans les plages du pays et en réponse aux préoccupations des populations, le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, chargé de la Décentralisation et du Développement local, Lambert Noël Matha, vient de faire implanter des miradors d’observation, pour sécuriser les plages, les baigneurs et autres festivaliers.

Le projet, qui s’inspire des instructions du président de la République, Ali Bongo Ondimba, en ce qu’il constitue une réponse aux nouvelles formes de menaces et conscient des évènements douloureux (noyades sur les plages) qui ont endeuillé les familles, la réponse des pouvoirs publics sur la question de la sécurisation des plages, au Gabon, vient à point nommé. L'implantation de ces miradors d'observation est aussi, selon une source bien indiquée, une des réponses préventives à la lutte contre la piraterie maritime. Allusion ici faite aux événements malheureux survenus sur les plages de Grand Bassam en Côte-d'Ivoire et à Sousse en Tunisie où les ''terroristes étaient sortis de l'eau et ont ensuite tiré sur les baigneurs faisant ainsi 16 morts à Grand Bassam et 37 à Sousse'', rappelle-t-on.

Le long des plages du lycée national Léon Mba et du Tropicana, à Libreville, ils (miradors) sont désormais visibles. Conçus essentiellement en matériaux de construction d’origine locale dont du bois traité et estampillés du sceau de la Police nationale, ces miradors s’étendent sur plus d’une centaine de kilomètres le long de la côte, donnant fière allure, pourrait-on dire, aux deux mythiques plages de plus en plus prisées par les baigneurs de la capitale.

Il s’agit d’un projet qui s’inscrit dans le cadre du Plan de développement stratégique des missions de la police des plages, a dit à l’AGP, le Conseiller en Communication du ministre. «L’érection de ces miradors vise, entre autres à sécuriser la plage et tous ceux qui y mènent des activités. La police des plages ayant été créée pour répondre déjà à cet impératif de sécurité. Il s’agit de consolider progressivement cette action», a-t-il renchéri.

Pour parler proprement dit de leur opérationnalité, les miradors une fois réceptionnés, une alarme sera déclenchée pour signaler la fin de la baignade, laquelle se situe à 18h. Lors du temps des loisirs, les policiers de plage en faction veilleront aux mouvements des plagistes, à l’aide des jumelles (lunettes d’observation) non sans communiquer directement via des moyens appropriés.

D’autres mesures sécuritaires sont à relever pour une meilleure protection des vies sur les plages. Il y aura, en effet, pour plus de pragmatisme, la pose des bouées de délimitation sur les espaces de baignades et un strict respect d’interdiction de se baigner après une certaine heure. La mise à disposition des policiers outillés en natation et en sauvetage en mer, l’arrivée des zodiacs (embarcations spécialisées), pour intervenir en cas de noyades des baigneurs.

Le projet d’implantation des miradors d’observation, qui débute avec la plage du lycée national Léon Mba et celle du Tropicana, connus pour avoir un fort taux de fréquentations à Libreville, se poursuivra avec les plages de la Sablière, dans la commune d’Akanda, celle de Barracuda à Owendo, la plage de la Sogara, à Port-Gentil, précise le porte-parole du ministère de l’Intérieur.

Notons que ce projet est piloté par le Commandement en Chef des Forces de Police nationale. La matérialisation de celui-ci se fait avec le concours de quelques entreprises citoyennes.

Sidney Mbina
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