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Législatives 2018: La réhabilitation d’une école publique au centre d’un conflit entre deux candidats à Oyem
Publié le dimanche 21 octobre 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Législatives 2018: La réhabilitation d’une école publique au centre d’un conflit entre deux candidats à Oyem
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Située dans le deuxième arrondissement de la commune d'Oyem, au nord du Gabon, dans la province du Woleu-Ntem, l'école publique communale de «Mekaga» met en conflit, depuis vendredi, le candidat indépendant, Estelle Ondo et son adversaire du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Antoine Menié M'Eyi, tous en ballotage dans le deuxième arrondissement. La première citée qui avait initié les travaux de cet établissement dépourvu de toiture suite à un orage, se dit être victime d’un boycott et d’une cabale, suite à l’apparition sur les lieux d’un entrepreneur adjudicataire du marché. Le second, quant à lui, réfute son implication dans cette affaire.

Dans sa version des faits, la candidate indépendante aux législatives, Estelle Ondo, elle n'a jamais empêché la rentrée de classes dans cet établissement primaire communal de «Mekaga».

«Je n'ai jamais empêché la rentrée des classes à l'école publique communale de Mekaga. Il se trouve que depuis deux semaines, il y a une cabale contre moi, où on indique dans les réseaux sociaux que je suis responsable du blocage de la rentrée scolaire dans cette école. Surprise par cet article là, je me suis rendue sur place, j'ai puis me rendre compte qu'un bâtiment avait perdu la toiture. Je me suis rapprochée du directeur de l'établissement pour chercher à savoir qui avait enlevé la toiture. Parce que sur ces réseaux sociaux mes adversaires politiques me rendent responsable de cette démolition là», a-t-elle dit.

«Il y a un an, j'ai entrepris des travaux pour des sanitaires et non sur ce bâtiment. Au regard de cette situation, et étant fille de cette localité et responsable politique, j'ai pris l'engagement d'effectuer les travaux, de couvrir entièrement ce bâtiment. Hier pendant que les maçons étaient à pied d'œuvre, un entrepreneur est arrivé sur le chantier pour demander aux maçons d'arrêter les travaux sous prétexte que ce dernier aurait eu la convention de ces travaux là. Une fois informé, je me suis rendu sur le lieu, rencontrer l'entrepreneur qui me savoir que cela fait trois mois qu'il a reçu la convention de ce chantier», a-t-elle poursuivi.

La candidate indépendante estime que ce non démarrage des travaux et la rumeur distillée dans des réseaux sociaux ne seraient que du boycott. Elle a instruit l'équipe sur le chantier à livrer les travaux dans les 10 jours pour que les enfants puissent débuter les cours.

Pour sa part, le candidat du Parti démocratique gabonais, Antoine Menié M'Eyi, s’est défendu en indiquant qu’il n'est pas impliqué ni de près ni de loin, dans cette affaire de réfection de l'école communale de Mekaga.

«J’estime que ce sont des enfantillages de penser que je peux aller démolir un établissement dans le but de mettre en mal le camp adverse. Je ne fais pas parler de moi dans la violence. L'interaction a eu lieu entre Estelle Ondo et l'entrepreneur. L’entrepreneur a appris que les travaux de l'école de Mekaga étaient entrain d'être faits et lui, a voulu savoir par qui? Il a dit à Estelle Ondo qu’il avait arrêté les travaux pour non paiement. Je pense que le camp adverse fait de la mauvaise fois», a dit Antoine Menié M'Eyi, candidat du PDG.

Tania Lewoussi Aboumanga Moussounda
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