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Panneaux d’affichage à terre
Publié le mercredi 14 mai 2014   |  Nouvelles du Gabon


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© Autre presse par DR
Type de panneaux publicitaires actuellement en destruction à Libreville


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Libreville - au moment où l'on parle de lutte contre la pauvreté, le pouvoir en place, multiplie des stratégies pour que les Gabonais deviennent des mendiants, dans leurs propres pays. Depuis quelque temps, les plus hautes autorités de la République ont ordonné, pour couper les vivres à Myboto, Mba Obame et les autres, de démanteler les panneaux d'affichage.
A ce sujet, que vont devenir les familles qui vivaient de cette activité ? Malgré les pleurs de Hans Founguès, le président du collectif des professionnels de l’affichage, rien n’y fait. Dans une lettre adressée au président de la République Ali Bongo Ondimba, dans laquelle il indique les manœuvres machiavéliques de Richard Attias sont dénoncées, ces compatriotes interpellent Ali Bongo, par apport à leur situation.

Pourquoi voient ils le franco- marocain derrière leur misère : tenez « En Guinée Equatoriale, M. Attias a racheté toutes les régies d’affichage ; en Côte d’Ivoire, l’Etat et les professionnels de l’affichage se sont mis d’accord pour assainir le secteur de la communication, avant d’accorder des autorisations à M. Attias ; en Ouganda, l’Etat a coopéré avec les professionnels de l’affichage pour éviter un soulèvement social, avant d’accorder des autorisations à M. Attias. »

L’homme à l’ambition d’avoir une mise dans certains pays, au Gabon s’est quasis assurer, depuis trois ans maintenant le Forum New York Africa, se tient dans notre capitale, les grands noms du monde viennent au Gabon, discuter sur le développement, l’économie, etc.

Depuis là, nous ne voyons pas des retombés sur le quotidien des populations, aucune avancé sur notre économie, pas de construction d’infrastructure, notre pays recule. Les populations continuent de mourir dans les glissements de terrain à Libreville, et ailleurs, le gouvernement trouve mieux de s’occuper de l’inhumation des corps, quel pays…

Alors, on fait comment, au nom de la lutte contre la pauvreté ?

AK/VYL

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