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Embellie économique: Fitch pousse le Gabon à B stable
Publié le mercredi 10 octobre 2018  |  Gabon Review
Fitch
© Autre presse par DR
Fitch Ratings abaisse la note souveraine du Gabon
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Fitch Ratings a annoncé le 5 octobre 2018, avoir révisé les perspectives relatives à la notation à long terme par défaut des émetteurs (IDR) du Gabon qui passe désormais de “B” négative à “B”stable.

L’agence de notation Fitch Ratings a relevé le 5 octobre dernier, la note souveraine du Gabon avec une perspective stable. L’économie du pays passe désormais de “B” négative à “B”stable. Une évolution qui reflèterait principalement les améliorations apportées à la mise en œuvre des réformes dans le cadre du mécanisme élargi de financement du FMI, ce qui a permis au gouvernement d’avoir accès à un financement extérieur indispensable.

Selon l’agence de notation, cette amélioration s’explique par les réformes structurelles initiées par le pouvoir, depuis le premier semestre 2017. «Le gouvernement a adopté un vaste programme de réformes et mené à bien les six actions préalables requises pour mener à bien les examens dans le cadre du mécanisme élargi de financement du FMI», souligne-t-elle.

Fitch Ratings envisage une baisse des besoins de financement bruts du Gabon, qui passeront de 10,7% en 2017 à 8% du PIB en 2018 et 2019 en 2019, grâce à un ajustement budgétaire progressif. «Les options de financement limitées en raison de la réduction de l’accès aux financements privés externes et de l’interruption des prêts de la banque centrale ont, à notre sens, incité fortement le gouvernement gabonais à démontrer son engagement envers le programme du FMI afin de préserver l’accès au financement public et de reconstruire les finances publiques».

«Nous prévoyons que le déficit de trésorerie budgétaire pour 2018 se réduira encore pour s’établir à 2,2% du PIB, contre 3,4% en 2017, car les recettes budgétaires sont stimulées par la hausse des prix du pétrole et la reprise de la croissance économique. Les réformes visant à mobiliser des recettes non pétrolières vont probablement soutenir une augmentation progressive des recettes non pétrolières, tandis que des réductions de la masse salariale et une croissance modérée des investissements compensent les dépenses», souligne l’agence américaine, signalant des risques de mise en œuvre élevés et le respect des critères de performance du FMI difficile.
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