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Législatives 2018: les idées fortes de Ntoutoume Ayi sur l’école et l’entreprenariat jeunesse
Publié le jeudi 4 octobre 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, commissaire national en charge du Budget au sein de l’Union nationale (UN)
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Le candidat du parti Union nationale (UN-opposition) aux législatives du 6 et 27 octobre prochains dans le 2ème siège du premier arrondissement de Libreville, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, a mis l’accent lundi dernier, dans ses échanges avec les populations d’Akanda, sur la problématique de l’éducation et l’entrepreneuriat jeunesse.

Le prétexte de la rentrée scolaire, prévue le même jour, était excellent pour déconstruire le bilan du parti au pouvoir pour Jean Gaspard Ntoutoume Ayi.

Selon l’opposant, les personnes aux commandes du pays veulent perpétuer la domination de leurs progénitures sur celles du plus grand nombre. Un refus délibéré d’offrir un meilleur environnement scolaire pour des jeunes désavantagés par les situations précaires de leurs familles, a-t-il soutenu.

La rareté d’établissements publics (dont une seule école publique à Akanda), la suspension de la bourse, le transport scolaire disparu, sont autant d’indicateurs trahissant «cette morbide ambition», a-t-il déploré.

Sa part de réussite et celles d’autres hauts cadres de la République, issus des familles pauvres, ils les doivent à l’Etat qui leur a tant donné, a-t-il confié.

C’est donc pour susciter à nouveau l’espoir d’un rêve permis à tous que Jean Gaspard Ntoutoume Ayi espère porter, en première ligne de son combat politique une fois élu, le problème de la construction des écoles avec toutes les commodités académiques. «Nous n’avons pas les moyens de le faire, mais nous allons amener l’Etat à le faire», a-t-il affirmé.

Concernant l’entrepreneuriat jeunesse, l’ancien porte-parole de Jean Ping pense que le pays peut faire naître parmi ses fils des milliardaires issus du monde des affaires. «Le Gabon est l’un des seuls pays qui ne compte pas de milliardaires», a-t-il souligné, notant que s’il en comptait on ne serait pas surpris que la plupart a été élevé aux fonctions politiques et administratives publiques.

Cette carence a de quoi inquiéter, a-t-il avisé. Les jeunes, a-t-il relevé, ne sont pas assistés financièrement pour lancer leurs affaires. Les banques ne prêtant pas, de nombreux projets pourrissent dans les tiroirs. Quand ce n’est pas l’apport personnel qu’elles exigent, les banques veulent des business plans que les jeunes ont du mal à réaliser. «Ceux qui ont créé IPhone, ce sont deux frères qui l’ont fait dans le garage de leur grand père. On n’a pas eu besoin de business plan», a fait observer Ntoutoume Ayi.

En ouvrant un concours à l’entrepreneuriat jeunesse chaque année pour en soutenir les dix meilleurs, il y a de fortes chances, a-t-il estimé, que deux d’entre elles au moins soient des réussites. «Deux entreprises créées chaque année au bout de dix ans ça donne 20 entreprises. Et 20 entreprises pour un pays comme le Gabon c’est beaucoup. Ça crée de l’emploi et de la richesse», a conclu le postulant à la députation, précisant qu’il ne s’agit pas d’espérer ces choses avec le parti au pouvoir. «Le Parti démocratique gabonais veut accélérer alors que face à nous il y a un ravin», a ironisé Jean Gaspard Ntoutoume Ayi sur le slogan de ce parti préconisant d’accélérer la transformation du pays.

Alain Mouanda
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