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L’Etat gabonais annonce des recettes de l’ordre de 853,6 milliards FCFA au premier semestre 2018
Publié le mardi 2 octobre 2018  |  Le Nouveau Gabon
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© Autre presse par DR
Le Trésor public à Libreville
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Selon les livres de la Direction générale de la comptabilité publique et du Trésor (DGCPT), sur un objectif prévisionnel annuel de 1 842,6 milliards FCFA, le montant total des recettes recouvrées par L’Etat gabonais, à la fin du premier semestre de l’année en cours, est de 853,6 milliards FCFA, soit un taux de réalisation de 46%.

Comparées à juin 2017, où le niveau atteint était de 813,2 milliards FCFA, ces recettes ont connu une augmentation de 40,4 milliards, représentant une progression de 5%, précise la même source.

De manière détaillée, la DGCPT fait savoir que dans ces recouvrements, les recettes fiscales s’élèvent à 536,1 milliards FCFA, et représentent une exécution de 44% par rapport aux prévisions initiales évaluées, à 1 205,3 milliards. Et qu’en glissement annuel, ces encaissements sont en augmentation de 15%, grâce essentiellement à l’exécution des recettes pétrolières à 74,1 milliards FCFA, soit une hausse de 53 milliards FCFA.

Quant à l’impôt sur les sociétés du secteur hors pétrole, il s’établit à 137,2 milliards FCFA, contre 131,1 milliards un an plus tôt. Pour la DGCPT, ce rendement de 66%, par rapport aux prévisions annuelles, s’explique essentiellement par les performances remarquables réalisées sur les sociétés minières à hauteur de 60,9 milliards FCFA.

S’agissant des recettes douanières, elles ont été recouvrées à cette période étudiée à hauteur de 121, 2 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 34%, par rapport aux estimations initiales. Ce résultat serait en partie lié, indique-t-on, à la baisse de 2,1% du niveau général des importations taxables.

Les recettes non-fiscales connaissent quant à elles, une baisse de 8% comparativement à juin 2017 (317,5 en 2018, contre 345,2 milliards en 2017). Ce résultat est principalement imputable au faible rendement des revenus tirés des contrats de partage de production, et ceux des domaines pétrolier, minier et forestier. Lequel rendement est en recul de 55,3 milliards par rapport au niveau atteint à fin juin 2017.

Stéphane Billé
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