Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Philibert Andzembé : «régler le problème de l’Etat-PDG émergent devient une course contre la montre»
Publié le mercredi 14 mai 2014   |  Gabon Review


Philibert
© Autre presse par dr
Philibert Andzembé, neveu d’Omar Bongo, ancien DG de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) et ancien gouverneur de la Banque des Etat de l’Afrique centrale (BEAC)


 Vos outils




Philibert Andzembé, neveu d’Omar Bongo, ancien DG de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) et ancien gouverneur de la Banque des Etat de l’Afrique centrale (BEAC), débarqué de ce poste en 2009, s’est exprimé ce mardi 13 mai 2014 dans les colonnes de l’hebdomadaire La Lowé. Il y parle notamment de son nouveau positionnement politique.

Dans une interview accordée à l’hebdomadaire gabonais La Lowé, Philibert Andzembé, ancien gouverneur de la Banque des Etat de l’Afrique centrale (BEAC) que l’on dit désormais politiquement proche de Jean Ping la nouvelle figure de l’opposition, explique que son nouveau positionnement politique «comme celui des illustres personnalités du moment, est guidée par le besoin d’alternance politique qu’exprime le peuple gabonais depuis quelques décennies».

Pour appuyer sa pensée, l’homme qui a été débarqué de la BEAC du fait de malversations financières dont il ne s’est jamais reconnu, relève que le leadership politique gabonais d’aujourd’hui propose «une offre en termes de gouvernance économique et de gouvernance politique non adaptée, conçue par le bureau d’étude Performance qui a été chargé du programme économique régional de la Cemac (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale) en 2030. L’émergence du Gabon 2025 ressemble bien, comme deux gouttes d’eau, à l’émergence de la Cemac 2030. La population gabonaise est confronté à la pauvreté grandissante, au chômage massif des jeunes et à l’inégalité de revenus».

Philibert Andzembé estime que les cause de cette situation sont les «mauvais choix des priorités en matière de développement économique et le vice de l’enrichissement personnel». Toute chose qui l’amène à penser qu’il faut concentrer les ressources sur l’amélioration de la gestion des affaires publiques, accroitre la compétitivité et la diversification de l’économie en réduisant les coûts des transactions par une infrastructure de qualité, par le développement du système financier mais aussi investir sur la population en termes d’éducation, de formation professionnelle et de santé en vue de préparer le niveau technologique du pays.

«Or, déclare-t-il, sur tout ce qui se passe, le peuple gabonais n’a guère les moyens d’influencer l’affectation des ressources colossales du pays… Les émergents et leurs amis aspirent les capacités financières de l’Etat et le vident de son aptitude à gouverner pour le bien commun».

Ainsi, pour Philibert Andzembé, «régler le problème de l’Eta-PDG émergent devient une course contre la montre qui devrait unir l’opposition gabonaise. Car il faut sauver le Gabon du désastre annoncé». Le neveu de feu Omar Bongo, originaire de Bongoville et donc cousin du président Ali Bongo estime, par ailleurs, que «le leadership émergent et le PDG sont aux abois, d’où les attaques tous azimuts contre les personnalités telle que Jean Ping, qui a pris sa liberté et qui, n’a plus rien à voir avec le régime émergent et le PDG». L’ancien banquier qui avait également été directeur national de la BEAC dit soutenir l’initiative des cadres du Haut-Ogooué en vue de libérer politiquement cette province dont sont issus les deux derniers présidents de la République du Gabon.

 Commentaires