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Deux morts et plusieurs blessés dans un accident de la route à Bitam
Publié le mardi 13 mai 2014   |  Gabon Review


Deux
© Autre presse par DR
Deux morts et plusieurs blessés dans un accident de la route à Bitam


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Les usagers de la route menant à Eboro (frontière entre le Gabon et le Cameroun) ont encore assisté à un spectacle regrettable avec la collision, le samedi 10 mai en fin de journée à Biyi, une bourgade située à quatre kilomètres de Bitam, de deux voitures de marque Toyota, à usage de transport en commun. Bilan : deux morts et plusieurs blessés graves.

Selon les témoignages recueillis sur le lieu de l’accident, le drame s’est produit le samedi 10 mai 2014 à 17h15, à 45minutes de la fermeture de la frontière, jour de fort trafic du fait d’être celui de l’ouverture hebdomadaire du marché frontalier d’Abang-Minko au Cameroun voisin.

Une des Toyota Carinna II, immatriculée 2992 G9B, en provenance d’Oyem tentait de rattraper le temps en vue de prendre les derniers clients. Roulant à vive allure, son chauffeur aurait mal négocié le virage et s’est retrouvé nez-à-nez avec l’autre Toyota, de marque Corolla, immatriculé 8297 G9B, en provenance dudit marché avec à son bord quatre passagers en plus du chauffeur. L’automobile été freinée dans sa course par le choc et projeté à plus de dix mètres dans la broussaille. Bilan : 2 morts et des blessés graves, conduits à l’hôpital de Bitam et à l’hôpital canadien d’Oyem.

Des pertes en vies humaines de plus sur ce tronçon qui en a déjà trop tué à cause de l’insouciance des conducteurs, dont un grand nombre, sans permis de conduire, n’attendent que le jour du grand marché pour se livrer au transport en commun avec des voitures parfois à l’état mécanique défectueux et sans documents afférents à la conduite automobile.

Aussi le moment est-il venu de dénoncer la mobilisation des forces de l’ordre, des agents de services phytosanitaire, de la douane et même de l’Assemblée départementale tous les samedis, à d’autres fins que forcément sécuritaires.

Toute la question reste celle de savoir comment on peut laisser autant de cercueils roulants et de chauffeurs inconscients transporter les populations, au vu et au su des forces de l’ordre ? La sécurité routière, qui ne se cantonne qu’à quelques artères de Libreville et ses environs pour faire ses contrôles, ne devrait-elle pas s’investir à l’intérieur du pays et surtout sur cet axe de la mort ?

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