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Flux financiers illicites : l’Afrique subsaharienne en tête du classement
Publié le mardi 13 mai 2014   |  Gaboneco




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Dirigé par l'ancien secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies (ONU), Kofi Annan et par quelques autres personnalités, l'Afrique Progress Panel (APP) qui vient de sortir son rapport 2014 sur les flux financiers illicites en Afrique subsaharienne, montre que ces mouvements participent au sous-développement du continent.

Portant son regard sur les perspectives de développement des secteurs de la pêche, de l'agriculture et des capitaux, au niveau du continent africain, l'Africa Progress Panel vient de publier l'édition 2014 de son rapport.

Intitulé "Céréales, pêche et capitaux : financer la révolution verte et la révolution bleue de l'Afrique", cette publication, met un accent particulier sur l'agriculture et les flux de financement à travers l'Afrique.

En effet, selon les calculs statistiques effectués par l'Africa Progress Panel, dirigé par l'ancien secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies (ONU), Kofi Annan, l'Afrique subsaharienne est la région la plus touchée par le phénomène de transactions financières illicites.

Cette partie du continent enregistre régulièrement près de 5,7% du Produit Intérieur Brut (PIB) à titre de flux financiers illicites.

Avec ce pourcentage, l'Afrique subsaharienne devient de fait, la région la plus touchée par ce phénomène, devant le Moyen-Orient, l'Afrique du Nord et certains pays de l'Amérique du Nord et de l'Europe de l'Est.

« Les ressources qui devaient être utilisées pour l'investissement en Afrique sont pillées par les activités des élites locales et des investissements étrangers. Les conséquences sociales, économiques et humaines sont dévastatrices », souligne le rapport.

Une situation qui nécessite donc l'adoption de mesures capables de faire face à ce fléau car, selon le même rapport, l'agriculture et la pêche sont également pratiquées de manière illégale en Afrique avec une perte de capitaux de l'ordre de 20 milliards de dollars par an.

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