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Pour une bonne entente entre les médias et l’U.S Africom
Publié le mardi 13 mai 2014   |  Gabon Review


Le
© Autre presse par DR
Le Colonel Armée de terre américain et directeur du bureau d’affaires publiques Africom, Thomas A. Davis


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La salle des conférences d’«Edelweiss lodge and resort» dans la ville de Garmisch en Allemagne ouvre ses portes du 12 au 16 mai 2014 pour un symposium des affaires publiques militaires et des médias, initié par le commandement des Etats-Unis pour l’Afrique à l’endroit des journalistes et des militaires du continent africain.

Pendant près d’une semaine, les journalistes africains, les officiers des affaires publiques et quelques diplomates des organismes panafricains, l’Union africaine en l’occurrence, et sous-régionaux (la Cedeao et l’Ecowas) apprendront dans le cadre du symposium des affaires publiques militaires et des médias, organisé par Africom, à taire et à rompre avec des aprioris autour de la méfiance et de la rétention de l’information qui subsiste entre les médias et les corps armés.

En effet, treize États de l’Afrique anglophone (Sierra Léone, Nigeria, Ethiopie) et francophone (Côte-d’Ivoire, Benin, Burkina Faso, Guinée, Mauritanie, Niger, Tchad et Gabon) prennent part à ces échanges qui, selon les organisateurs doivent permettre de «partager les expériences afin d’améliorer les processus de planification et d’exécution en matière d’affaires publiques aux niveaux stratégiques, opérationnels et tactiques». Le Gabon y est représenté par deux journalistes – Christian Germain Kouiga du quotidien L’Union, Loïc Ntoutoume du journal en ligne Gabonreview, et le directeur par intérim de la Direction des relations extérieures à l’Etat major général des forces armées, le capitaine Éric Hamede Mbadinga.

Articulé autour d’une variété de thèmes comprenant, entre autres, les relations entre les forces armées et les médias ; la perspective des médias africains face à l’influence des médias sociaux ; l’éthique en journalisme ou la couverture médiatique des opérations militaires, l’édition 2014 de ce programme comprendra trois modules. À savoir : les tables rondes et discussions impliquant tous les participants, des ateliers organisés par des journalistes chevronnés pour les journalistes africains, et des discutions particulières pour des officiers d’affaires publiques militaires.

«Les discussions professionnelles permettront aux journalistes d’approfondir leurs connaissances dans le domaine du travail avec les officiers d’affaires publiques militaires, mais également de mieux comprendre les missions et les capacités de l’Africom. Et la manière dont les officiers d’affaires publiques peuvent jouer des rôles efficaces au sein de leurs propres commandements», a expliqué le Colonel Armée de terre américain et directeur du bureau d’affaires publiques Africom, Thomas A. Davis.

Lancé en octobre 2007 et devenu indépendant un an plus tard, l’U.S Africom est l’un des six commandements géographiques combattants du Département de la Défense des Etats-Unis avec pour mission de protéger et défendre les intérêts de sécurité nationale des USA par le renforcement des capacités de défense des pays africains et des organisations régionales, et conduire des actions militaires avec le but de dissuader et faire échouer les menaces transnationales et d’assurer un environnement de sécurité favorable à la bonne gouvernance et au développement.

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