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Libreville dans l’axe stratégique militaire de la France en Afrique
Publié le mardi 13 mai 2014   |  Gabon Review


Le
© Autre presse par DR
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian


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C’est à la faveur d’un voyage au Sénégal et en Côte d’Ivoire, rentrant dans le cadre d’une tournée en Afrique de l’Ouest que le ministre français de la Défense a livré la nouvelle vision de la présence militaire française sur le continent. Jean-Yves le Drian a présenté, le week-end écoulé, Libreville et Dakar comme les bases de l’opération de sécurité que son pays entend établir en Afrique.

A quelques années de son terme, l’opération Licorne, lancée sur le continent africain dans l’objectif affiché par la France de sortir la Côte d’Ivoire de la situation d’insécurité dans laquelle le pays était plongé dès 2002, est en passe de changer de statut. C’est notamment ce qui ressort du déplacement de Jean-Yves Le Drian en Côte d’Ivoire et au Sénégal, du 9 au 11 mai derniers. Le ministre français de la Défense a indiqué que dans sa nouvelle stratégie de lutte contre le terrorisme sur le continent, son pays identifiait désormais le Gabon et le Sénégal comme le cœur de la nouvelle stratégie sécuritaire.

A cet effet, a-t-il indiqué, à l’endroit des autorités africaines et ivoiriennes en particulier : «Licorne était une opération d’intervention menée depuis 12 ans maintenant dont les objectifs touchent à leurs fin. Donc, nous avons estimé qu’il fallait changer le statut de la présence des forces françaises en Côte d’Ivoire.» Et dans le cadre de la nouvelle stratégie qui implique désormais la totalité du continent, «nous souhaitons que ce soit à partir d’ici (Dakar) et à partir de Libreville que parte, face à la menace à la sécurité qui existe aujourd’hui et qui est très forte, aussi le commandement, l’anticipation et la stratégie pour cette partie de l’Afrique», a déclaré Jean-Yves Le Drian.

Pour Paris, «c’est une nouvelle dimension, ça veut dire une présence de longue durée pour appuyer le cas échéant les interventions que nous aurions à faire sur l’ensemble du théâtre africain quand il y a des crises ou des drames, ou des interventions nécessaires. Et donc d’un effectif d’environ 500 militaires aujourd’hui, on touchera autour de 800, au moment où la force sera en plein dans son périmètre.»

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