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Encore des morts dans un éboulement de terrain à Libreville
Publié le lundi 12 mai 2014   |  Gabon Review




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L’histoire semble se répéter pour ce qui est des catastrophes naturelles à Libreville. Dans la nuit du 11 au 12 mai 2014, une pluie diluvienne s’est abattue sur la capitale gabonaise, occasionnant des glissements de terrain assortis de morts d’hommes. Cette fois, six personnes seraient mortes au PK 7, dans le 3e arrondissement, alors qu’une autre femme a été ensevelie à Kinguélé, un autre quartier.

Après les tornades qui ont détruit des habitations dans l’intérieur du pays, à Moanda et Mouila notamment, c’est encore à Libreville qu’est revenu le tour du cycle infernal et mortel des catastrophes naturelles : la pluie qui s’est abondamment abattu sur la ville n’a pas épargné les zones mal loties de la capitale gabonaise.

Au PK 7, la pluie a ramolli un terrain en pente qui s’est éboulé pour atterrir, avec son flot de boue, sur deux maisons construites en semi-dur (matériaux périssables et durables en même temps). Les occupants qui dormaient, bercés par l’averse, ne se réveilleront jamais. Les pompiers appelés au secours sont arrivés, toujours aussi démunis en équipements que lors des dernières catastrophes. Et c’est avec de simples pelles et autres pioches qu’aidé par des volontaires, des éléments de la Croix-Rouge gabonaise et de la Police nationale, qu’ils se sont battus pour sortir les cadavres de l’ensevelissement.

A Kinguélé à quelques kilomètres de là, c’est une femme enceinte qui tué dans les mêmes conditions, tandis que l’on indique plusieurs disparus dans la boue.

Le Premier ministre, le maire de Libreville et le ministre de l’Intérieur, informés de la situation, ont du se rendre d’urgence sur les lieux pour s’enquérir de la situation en vue des premiers mesures et pour apporter du soutien aux familles éplorées. Le gouvernement a promis, dans un premier temps, de prendre en charge la totalité des obsèques et frais de sépulture.

Mais au-delà, l’on est en droit de se demander jusqu’à quand l’on jouera, au Gabon, le médecin après la mort. Car, de plus en plus de pluies et de tornades s’accompagnent de drames divers dans le pays. Les autorités arrivent toujours sur les lieux pour des constats, mais rien de concret ne semble être fait en amont pour éviter ces situations catastrophiques. De plus en plus de voix s’élèvent donc pour relever la question de la viabilisation des terres voués à la construction, d’un plan cadastral adéquat et du logement social, d’autant plus que les logements promis par le Chef de l’Etat en 2009 n’ont toujours pas été livrés.

De même, certains observateurs estiment que le Gabon devrait prendre exemple sur quelques autres pays qui en ont fait l’expérience en créant une nouvelle ville : Libreville II que de nombreux Gabonais souhaitent pour désengorger l’actuelle capitale et y estomper l’occupation anarchique des terres.

Avec ces énièmes morts, l’on espère que le gouvernement ne devra plus avoir à venir simplement constater les dégâts et les morts. Il est temps, indiquent les témoins de ces drames, que le gouvernement agisse, en amont, pour sauver sa population afin de garantir davantage la paix sociale et la cohésion nationale.



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