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Les 50 Africains les plus influents du monde : Des Gabonais ?
Publié le lundi 12 mai 2014   |  Gabon Review




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Dans sa livraison pour la période du 27 au 10 mai 2014, l’hebdomadaire Jeune Afrique s’est, pour la première fois, risqué à une analyse de la position du continent africain et à un ranking de ses hommes dans le monde. Sur «les 50 Africains les plus influents» inventoriés, quelle est donc la place des Gabonais ?

Plus ou moins subjective, l’élaboration d’une liste des 50 personnalités africaines les plus influentes du monde, cinq mois après le début de l’année en cours, peut être sujette à des critiques diverses, l’on s’en doute. Pourtant, la publication d’un tel «inventaire» basé sur l’analyse de la rédaction de l’hebdomadaire international Jeune Afrique, n’altère en rien l’une des vérités dont bien d’Africains et de nationaux ne sauraient nier l’évidence : aucun Gabonais, du moins très peu, sont des modèles de réussite de notoriété mondiale. Ceci dans bien de domaine, malgré la percée d’une infime minorité dans le domaine du sport et parfois de la culture. Triste, mais vrai, hélas !

En effet, si le Gabon peut se targuer d’avoir quelques pointures dans le domaine du sport, à l’instar d’Anthony Obame et de Ruddy Zang Milama, certains domaines semblent entièrement consacrés à d’autres nationalités africaines. Ainsi, dans son inventaire des «hommes et femmes du continent qui, dans leur domaine, font autorité à l’échelle planétaire», les Gabonais manquent à l’appel, largués par des Marocains, des Sud-Africains, des Camerounais, des Ivoiriens, des Algériens et d’autres nationalités, à l’instar de la Tanzanienne Elsi Kanza, directrice Afrique du Forum économique mondial.

Si l’absence de Gabonais dans la liste des 50 hommes et femmes les plus représentatifs dans leurs différentes spécialités est si criarde, c’est sans nul doute parce que les domaines du business, de l’institutionnel, des arts et lettres, des sciences et de la recherche, de la morale, de la communication qui ont constitué l’ensemble des domaines d’activité du classement de l’hebdomadaire panafricain sont encore inaccessibles pour eux, ou du moins leurs efforts dans le domaines sont encore faibles.

Subjective mais révélatrice dans une certaine mesure, la liste a été conçue sur le critère de «la capacité à modifier l’ordre des choses, dans un domaine infiniment petit ou beaucoup plus vaste, à l’intérieur d’un périmètre national mais aussi régional ou planétaire». De même, précisent les concepteurs de ladite liste, «on ne mesure pas (seulement) le pouvoir, la notoriété, le compte en banque ou le curriculum vitae. On raisonne en termes d’impact, de sillons tracés, de capacité à toucher des auditoires plus ou moins larges». Ainsi, pour espérer intégrer cette liste, les Gabonais devraient revoir leur copie et prendre en compte le facteur «international» dans leurs différentes entreprises.

La liste de Jeune Afrique est composée de 6 Algériens, 5 Sénégalais, 5 Marocains, 4 Sud-Africains, 4 Egyptiens, 4 Tunisiens, 4 Nigérians, 3 Camerounais, 2 Ghanéens, 2 Congolais, 2 Ivoiriens, 1 Soudanais, 1 Angolaise, 1 Zambienne, 1 Nigérien, 1 Rwandais, 1 Kenyan, 1 Béninois, 1 Tanzanien et 1 Gambienne. Aucune de tous ceux qui figurent dans les précédentes sélections nationales de l’hebdomadaire (Cf. illustration de cet article) n’a l’envergure suffisante pour rayonner hors des frontières nationales. Bien triste au regard du bruit fait au pays, lorsqu’un Gabonais fait un tout petit peu parler de lui dans les médias internationaux. Les dieux du Gabon devraient prendre la mesure et donc se faire modestes, dans leur propre pays. Nous ne sommes que des niakoués nombrilistes.

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