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Mesures d’austérité : la Cosynap et le Bloc syndical de la première heure appellent à la négociation et non à la rue!
Publié le lundi 13 aout 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
Pointage
© Autre presse par DR
Pointage des fonctionnaires : La Consynap favorable
Joël Ondo Ella, le président de la Cosynap (écharpe)
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C’est le message livré, samedi à Libreville, par la Confédération syndicale des agents du public et du parapublic (Cosynap) et le Bloc syndical de la première heure, aux travailleurs, qui ont réaffirmé leur soutien, dans le fond, aux mesures visant à réduire le train de vie de l’Etat.

Au cours d’une assemblée générale, tenue samedi dernier à Libreville, le Bloc syndicale de la première heure et la Confédération syndicale des agents du public et du parapublic (Cosynap) ont appelé les travailleurs gabonais à soutenir les mesures de réduction du train de vie de l’Etat adoptées, depuis le Conseil des ministres du 21 juin dernier.

Si le bien-fondé de ces mesures ne fait l’ombre d’aucun doute dans la tête de ces travailleurs, l’application de certaines d’entre elles pose tout de même problème, dans la forme. C’est le cas de la mesure de la suspension, pour une durée de trois ans, des concours professionnels, reclassements, avancements et titularisations.

«Ça, nous ne l’acceptons pas ! Dans les secteurs comme la Santé ou l’Education nationale, par exemple, on ne peut ne pas recruter pendant trois ans. Il faut revoir cette mesure», a dit Patrick Minsta, du Bloc syndical de la première seconde.

Les syndicalistes ont aussi appelés les pouvoirs publics à réexaminer la question du pointage des agents publics. Non sans s’insurger contre les syndicats qui estiment que pour arriver à ces résultats, il faille envoyer les gens dans la rue, en lieu et place de la négociation et du consensus qui caractérise un partenaire social.

«Ce que nous devons faire aujourd’hui, c’est de dire au gouvernement qu’il n y a pas de raison de bloquer les concours, parce que nos enfants souffrent à l’université. Et pour le dire, on n’a pas besoin d’être dans la rue. Ce que nous disons au gouvernement, c’est qu’il demande aux agents d’être au poste de travail. Mais dans les administrations, plusieurs de ces agents sont agglutinés dans les couloirs. Que l’Etat leur trouve des bureaux. Ça également, ça peut se dire autour d’une table de négociation. Nous disons au partenaire étatique, vous connaissez les gens qui ont deux, trois, quatre, cinq salaires. On veut les noms. Cela se dit autour d’une table, et non dans la rue », a estimé, pour sa part, Joël Ondo Ella de la Cosynap.

Conscient, a-t-il ajouté, que la rue, dans notre pays, engendre généralement «le feu et les pleurs ». Et ce dernier de s’étonner de la position de ces syndicats qui sont contre les mesures de réduction du train de vie de l’Etat, alors même que ce sont ces regroupements qui, en 2003, avait exigé du président Omar Bongo Ondimba un assainissement des finances publiques, pour signer la trêve sociale.

«Nous disons que l’heure est arrivée où on doit accepter les réformes. Et jusqu’au bout», a-t-il clos son propos.

Freddy Eyogue
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