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Après sa mise en place, Denise Mekam’ne-Taty revisite les 100 jours de l’action gouvernementale
Publié le samedi 10 mai 2014   |  Primature


Denise
© Autre presse par DR
Denise Mekam’ne-Taty, ministre des Relations avec les institutions constitutionnelles et Porte-parole du gouvernement (au centre)


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A la faveur d’un déjeuner de presse, tenu à Libreville, Mme Denise Mekam’ne Taty, ministre des Relations avec les institutions constitutionnelles, porte parole du gouvernement a présenté, mercredi, à la presse nationale et internationale, les actions entreprises par l’équipe que dirige le Pr. Daniel Ona Ondo. Trois mois après sa mise en place, le plan d’action gouvernemental s’est orienté sur le social.

Même si 100 jours paraissent insuffisants pour tout réaliser, cet intervalle, loin d’être celui de l’apprentissage, apparaît tout au contraire favorable, pour le gouvernement de dresser à mi parcours son action depuis le 28 janvier, date de sa composition. Une action certes inscrite dans la durée mais innove avec un domaine de définition très précis pour chaque membre du gouvernement. Le ministre Denise Mekam’ne- Taty a rappelé aux journalistes qui ont fait le déplacement que le séminaire gouvernemental présidé du 23 au 25 février à Franceville constitue ainsi le fondement de l’action que dirige le Pr. Daniel Ona Ondo et son équipe.
La communication du membre du gouvernement, axée principalement, sur deux volets à savoir : la méthode Ona Ondo pour rendre concret le programme du président de la République, Ali Bongo Ondimba contenu dans le PSGE et les priorités du moment, les aspects du nouveau pacte social, décembre constitue, de ce faite, la période propice pour la matérialisation globale de ce pacte social.

Après avoir rappelé les instructions du 29 janvier et du séminaire de Franceville du président de la République à l’endroit du gouvernement, l’oratrice est revenue, un tant soit peu, sur les grandes orientations du séminaire gouvernemental. Des assises qui ont permis à l’équipe du Pr. Daniel Ona Ondo d’être imprégné de la mission et des objectifs attendus par le numéro un gabonais dans sa quête permanente du bien être des gabonais. Il s’agit, entre autres, d’une équipe imprégnée de la mission, de disposer des priorités en fonction du département concerné, d’œuvrer en faveur de la communication et de la cohésion gouvernementale. Tout un arsenal qui concourent à un objectif, celui du résultat.

A l’assemblée nationale, lors de son passage pour sa déclaration de politique générale, le 10 mars 2014, Daniel Ona Ondo a, poursuit le membre du gouvernement, pris l’engagement de tout mettre en œuvre pour la consolidation des acquis avec la mise en œuvre des trois piliers du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE). Le gouvernement qu’il dirige, précise-t-elle, reste à l’écoute, disponible et réactif. Les exemples au département de la Prévoyance sociale, Education nationale, la Santé, l’Enseignement supérieure etc. participe de cette nouvelle ambition gouvernementale. La communication dans ces conditions a permis aux différents acteurs (gouvernement et syndicats) d’aplanir les divergences de vues.

C’est justement, cet élan de dialogue et de disponibilité, indique la porte parole, que le Chef du gouvernement a entrepris des négociations avec l’intersyndicale sur la prime d’incitation à la performance. Elle a par ailleurs annoncé les avancées de ce dossier lié à la P.I.P dont la loi est déjà sur la table du parlement. Les mesures issues des assises sociales n’ont pas été en marge de cette communication gouvernementale. Leur application, pour la plupart, rentre en vigueur dès le 1er juin 2014. La prise en charge à 100% des malades du cancer, des malades admis aux urgences les 1eres 24 h lorsque le pronostic vital est engagé, la reprise à la CNAMGS de l’opération d’enrôlement, la gratuité de l’établissement du certificat de résidence, l’augmentation des allocations familiales 4000 à 5OOO FCFA par enfant ont également été évoquées.

La bonne gouvernance n’était pas en reste. La porte parole a fait savoir que les plus hautes autorités ont engagé des réformes. Parmi celles-ci, il ya la volonté d’assainir et de réduire le train de vie de l’Etat afin de redistribuer à l’ensemble des gabonais les fruits de la croissance. L’audit du Trésor qui a permis d’économiser 654 milliards rentre dans cette ambition de prospérité partagée.

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