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Séminaire de sensibilisation sur la PTME aux militaires et gendarmes et leurs épouses à Mouila
Publié le vendredi 9 mai 2014   |  Agence Gabonaise de Presse




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MOUILA (AGP)- Un séminaire de sensibilisation sur la Prévention de la transmission mère-enfant (PTME) du VIH-SIDA à l’endroit des personnels des Forces de défense ainsi qu’à leurs épouses s’est déroulé le mardi à la 6ème région militaire et mercredi au peloton de gendarmerie nationale de Mouila (sud) afin de diminuer les risques de contamination de cette pandémie.

Une délégation composée de six membres de la santé militaire, notamment du service Infectiologie de l’hôpital d’instruction des Armées Omar Bongo Ondimba dont la délégation, conduite par le médecin dudit service d’Infectiologie, le Commandant Magloire Ondounda, y compris une sage femme en service au camp Baraka, le Commandant Françoise Nzuke Ollé.

Au cours de ces deux journées, l’équipe de santé militaire a fait montre de pédagogie à l’endroit de leurs collègues d’armes pour les édifier sur le virus du Sida, d’abord en donnant la définition comme étant le syndrome d’immunodéficience acquis, une maladie provoquée par un petit microbe le VIH (Virus de l’immunodéficience humaine), caractérisé par la détérioration du système immunitaire.

Ensuite elle a donné les modes usuels de contamination à travers l’extension des voyages liés aux grandes facilités et capacités modernes de déplacement, la libéralisation des mœurs sexuelles (rapports sexuels), la généralisation de la transfusion sanguine ou les autres facteurs déclenchant comme les objets souillés (seringues, lames), la contamination de la mère à l’enfant, ainsi que les moyens de prévention connus de tous (fidélité, utilisation du condom, abstinence).

L’ordre kaki a appris la différence entre un séropositif et le Sida-maladie, souvent objet de confusion dans la société en général. Ainsi, un séropositif est un sujet infecté par le VIH, donc susceptible de transmettre ce virus, sauf qu’il ne présente pas encore de signe de maladie, alors que le Sida-maladie est bien ce sujet séropositif ayant son système immunitaire fortement déprimé et présentant une ou plusieurs infections opportunistes.

« A ce stade de la maladie, une tri thérapie s’impose », ont dit les spécialistes, qui ont indiqué qu’il existe deux types de VIH : le VIH1 et le VIH2 dont la constitution est très voisine.

Il est à noter que la sensibilisation s’est plus portée sur la PTME avec les épouses des agents qui ont la charge de donner des naissances. Selon la sage-femme, toute femme enceinte doit se faire suivre dans une SMI (soins maternels infantiles).

« Une dose d’antirétroviral de névirapine (NVP) est administrée à une femme séropositive pendant l’accouchement et une autre dose au nouveau-né dans les trois jours qui suivent la naissance », a souligné le commandant Françoise Nzuke Ollé.

Hormis la fatalité qu’est la mort, les professionnels de la santé ont expliqué les méfaits du virus dans le corps humain, ’’l’affaiblissement du corps’’, relevant que dans les sociétés, ’’le rendement ne serait plus le même et l’activité économique du pays baisserait aussi’’.

Au terme de la rencontre, chacun a été assigné à véhiculer les informations sur le VIH/SIDA dans le foyer et son environnement immédiat. Des cartons de préservatifs leur ont été distribués.

« De temps à autre être sensibilisé sur cette pandémie est une bonne chose, mieux cela nous permettra d’être toujours en éveil face à cet ennemi qu’est le Sida », a déclaré un officier au terme du séminaire.


BPIM/JPM/IM

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