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200 enfants, apatrides de fait, pour Yang Baozhen
Publié le vendredi 9 mai 2014   |  Gabon Review


L’épouse
© Autre presse par DR
L’épouse de l’ambassadeur de Chine au Gabon, Yang Baozhen


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En soutien au combat contre le phénomène des enfants non déclarés à l’État-civil, entamé depuis cinq ans déjà par l’association Cris de femme, l’épouse de l’ambassadeur de Chine au Gabon, Yang Baozhen, s’est engagée à prendre en charge 200 enfants confrontés à cette irrégularité.

L’épouse de l’ambassadeur de Chine au Gabon, Yang Baozhen. ©Gabonreview.com
L’épouse de l’ambassadeur de Chine au Gabon, Yang Baozhen. ©Gabonreview.com

Sensible au statut d’inexistence légale et civile ainsi qu’aux difficultés qu’éprouvent les enfants sans acte de naissance lors des démarches administratives, l’épouse de l’ambassadeur de Chine au Gabon, Yang Baozhen, a décidé, le 7 mai dernier, de s’impliquer dans le combat déjà initié par le gouvernement gabonais, d’un côté, et l’association Cris de femme, de l’autre, dont le but est d’offrir des actes de naissance aux concernés.

Le phénomène des enfants sans acte de naissance est une réalité au Gabon. Ce qui représente une violation de la législation gabonaise et des conventions internationales ratifiées par le Gabon. La pauvreté, l’ignorance, la précarité des femmes, dont un nombre non négligeable accouche clandestinement du fait des coûts de maternité prohibitifs, sont autant de raisons qui favorisent cette situation d’apatride. «L’enfant est l’espoir de ses parents, et sans cet important document, il n’est pas considéré au même titre que les autres citoyens dans la société», a déploré Yang Baozhen lors de la campagne de recensement initié pour éradiquer ce phénomène.

Ce geste de soulagement, limité aux deux cents premiers cas, permettra à chacun de ces apatrides de fait, de retrouver la pleine citoyenneté et de suivre une scolarité normale, en attendant que les autorités compétentes prennent à bras le corps cette problématique et augmentent sensiblement les capacités opérationnelles des services d’État-civil sur l’ensemble du territoire national.

L’enfant vivant (inscrit sur les registres d’État-civil) possède une pleine personnalité juridique et sa naissance ouvre droit à un certain nombre de droits sociaux comme les congés (de maternité et de paternité) et la prise en charge des soins médicaux. Selon l’article 172 du code civil gabonais, «si la naissance d’un enfant n’a pas été déclarée dans le délai légal et sous réserve des dispositions prévues à l’article 171, l’officier de l’état civil ne peut la relater qu’en transcrivant un jugement du tribunal civil contenant, dans la mesure où elles peuvent être établies ou présumées, les énonciations prévues à l’article 167 du chapitre V intitulé de la preuve de l’état civil et de l’identification des personnes physiques».

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