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De l’urgence d’une chaîne de prière pour sauver le Gabon
Publié le jeudi 8 mai 2014   |  Gabon Review




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Le pays béni de Dieu serait-il abandonné à lui-même au point que même les entités de l’invisible sonneraient des clochettes d’alerte pour inviter à la population gabonaise à éviter la ruine totale ? Des voyageurs ou médiateurs de l’invisible soutiennent que le Gabon se porte mal, même si certaines personnes se complaisent à croire le contraire. Ces médiums, à l’instar de Dina, appelle à une action commune.

Que peut-on espérer quand l’homme refuse d’admettre ce qui se passe autour de lui, si ce n’est l’intervention des entités du monde invisible pour lui faire prendre conscience de la réalité ? En effet, l’inquiétude de nombreuses personnes sur l’avenir du Gabon ne relève plus seulement domaine sensoriel ou de ce qui est palpable et traduisible en statistiques. Les marchands de l’extrasensoriel, les médiums et autres intermédiaires du monde invisible estiment que les choses se décident ailleurs et donnent désormais de la voix pour appeler à un changement de mentalité. Si les pasteurs des églises dites du réveil crient à l’apocalypse du Gabon et indiquent des moyens pour renverser la tendance, d’autres travailleurs supposés de l’invisible s’y sont mis .

«Les vices de plus en plus affectionnés par la population gabonaise au détriment de la crainte de Dieu et de l’amour du prochain, notamment la pratique des crimes rituels, l’homosexualité, le fétichisme, le culte du mal conduiront inexorablement le pays vers le gouffre si rien n’est fait au plus vite», peut-on lire sur message «spirituel», livré dans un encart publicitaire d’un journal local par celle qui se déclare porte-parole des entités de l’invisible soucieux du bien-être du Gabon et de son peuple, Dina Voyance, astrologue, médium et voyante gabonaise formée en Angleterre et bien connue de la presse locale.

«Nous avons reçu plusieurs messages venant de l’invisible, censés nous avertir pour prévenir de ce qui se passe et de ce que nous avons à travailler pour notre pays le Gabon. Selon la vision et la foi qu’on a, prions pour le Gabon qui va à la dérive, une pensée, une participation. Nous invitons tout le monde à mettre la main dans un verre d’eau pour pouvoir demander pardon à travers une prière ou un chant de son rite», a déclaré Dina Voyance jointe au téléphone. «Chacun devra mettre un peu de foi dans ce qu’il fait et dans la pensée qu’il a pour le bien-être du Gabon, car il y a beaucoup d’esprits de personnes innocentes mortes pour rien qui errent parce qu’ils n’ont pas d’endroit. Ils demandent la stabilité, la tranquillité», a-t-elle poursuivi.

Se voulant moins exigeante ou contraignante quant à sa prescription aux vivants sur les moyens de restauration de la quiétude, l’invisible préconise des veillées de prière selon le rite de chacun, la pratique de l’amour agapè envers le prochain, l’unification des rites africains pour la cause commune. «Ne cherchez pas d’autres richesses que celle de l’amour à donner et à recevoir», a conseillé Dina qui annonce également le lancement d’un comité de soutien.

«Les Gabonais ne croient en rien. C’est depuis la France que j’ai reçu ce message que j’ai transmis à mes frères et sœurs, personne n’a prêté attention, suis même passée sur des chaînes de télévision et de radio locales, mais rien, or cela se présente comme une urgence. Je ne peux changer les événements du passé, mais ensemble, nous pouvons les améliorer. Nul ne peut avoir de lien avec son prochain s’il ne l’a pas d’abord avec lui-même. Des milliers de «non» sont nécessaires dans une vie pour trouver un seul « Oui» », a-t-elle conclu.

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