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Bilan du Porte-parole sur les 100 jours du gouvernement Ona Ondo
Publié le jeudi 8 mai 2014   |  Gabon Review


Denise
© Autre presse par DR
Denise Mekam’ne-Taty, ministre des Relations avec les institutions constitutionnelles et Porte-parole du gouvernement (au centre)


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Le ministre des Relations avec les institutions constitutionnelles, Porte-parole du gouvernement, Denise Mekam’ne-Taty, a décliné, le mercredi 7 mai 2014, le bilan des cents premiers jours du gouvernement Daniel Ona Ondo, entré en fonction le 28 janvier 2014.

Denise Mekam’ne-Taty, ministre des Relations avec les institutions constitutionnelles eyt Porte-parole du gouvernement, a effectué, le 7 mai 2014, une synthèse des principales activités menées par le gouvernement depuis sa prise de fonction. Autrement dit, il était question pour elle de livrer l’autoévaluation du gouvernement Ona Ondo, dit des «Ambitions sociales», sur ses cent premiers jours de travail et de voir si le cap qui lui a été fixé par le président Ali Bongo Ondimba est maintenu.

On n’oubliera pas que le Président de la République, lui-même, a déclaré à l’endroit de ce gouvernement qu’il n’avait pas «d’état de grâce». En outre, il l’avait engagé à «accélérer la cadence et l’impact social» lors du séminaire gouvernemental du 23 au 25 février 2014 à Franceville au cours duquel, il avait également réitéré sa volonté de sortir de la pauvreté et de la précarité les populations les plus démunies. Une initiative qui devait être portée par tous, avait martelé le chef de l’Etat qui, du 25 au 26 avril 2014 avait pris part aux Assises sociales du Gabon, tout en déclarant qu’il «n’est plus tolérable qu’il y ait autant d’emplois précaires, de chômeurs, de pauvres, d’inégalités, d’exclus, de non ou mal logés, de non ou mal enseignés, de non ou mal formés, de non ou mal soignés…».

Le Premier ministre et son gouvernement étaient donc engagés à apporter des solutions rapides et efficaces à tous ces problèmes. «Cent jours, c’est trois mois et quelques jours. Ce n’est pas beaucoup», a dit la Porte-parole pour planter le décor, fixer le contexte et circonscrire les extrapolations, mais surtout pour demander, en filigrane, l’indulgence de la population qui doit, selon elle, apprécier les efforts qui son faits par l’Etat, dans tous les domaines.

Depuis la mise en place de ce gouvernement, et surtout depuis la déclaration de politique générale du Premier ministre, le 10 mars 2014, il y a eu ce séminaire gouvernemental de Franceville qui a fixé le cap des orientations à chaque membre du gouvernement. L’on note aussi, selon le Porte-parole du gouvernement, que la communication gouvernementale a été dynamisée et la fonction de Porte-parole modernisée. D’où l’ensemble des conférences de presse qui sont régulièrement organisées pour expliquer et informer, en présence des ministres concernés, tels ou tel autres points pouvant être difficile à cerner par l’opinion publique. Et Denise Mekam’ne-Taty d’expliquer que cette communication a réalisé des films qui permettent à l’opinion de donner son avis sur les décisions et réalisations du gouvernement, mais aussi, qu’il y a désormais une grande communication dans les langues locales concernant tout se qui se fait dans le pays.

Sur le plan social, on retiendra la prise en charge des frais d’inhumation des élèves, des étudiants et des indigents pour un coût compris entre 400.000 et un million de francs CFA. Il y a également l’adoption de la Prime d’incitation à la performance (PIP) qui, selon la Porte-parole, a été faite dans le soucis de réduire les inégalités dans l’administration et de repartir de manière plus affirmée la richesse nationale. On comptera, à l’effectivité, 30.000 bénéficiaires.

A l’issue des assises sociales des 25 et 26 avril 2014, d’autres «annonces fortes» ont été faites qui ont été relevées par le ministre. Elles portent sur la prise en charges à 100% des frais médicaux des malades du cancer, des familles en grandes précarités, etc. L’on n’oublie pas l’enrôlement du secteur privé à compter du 1er juin 2014, ainsi que le contrat d’apprentissage jeunesse pour les entreprises de plus de 50 salariés.

Au niveau de la bonne gouvernance financière, l’audit du Trésor public a permis de faires des économies de 654 milliards qui se volatilisaient dans de faux circuits.

Pour le Porte-parole, cents jours c’est bien peu, mais le gouvernement s’attèle à tout mettre en œuvre pour accélérer l’impact des réalisations du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) sur le plan social.

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