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Réformes du système éducatif gabonais: retour à la case départ
Publié le mardi 6 mai 2014   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
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Le ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, Léon Nzouba, a annoncé, 2 avril 2014, la fin des réformes engagées dans le système éducatif gabonais par son prédécesseur. Il s’agit notamment des mesures relatives à la délivrance du certificat d’études primaires (CEP), du brevet d’études du premier cycle (BEPC), du baccalauréat, ainsi que de la réglementation des passages en classes de sixième, seconde et de terminale.

Comme une mesure tout simplement populiste parce qu’elle vient remettre en cause la rigueur édictée par les états généraux de l’éducation nationale et traduite en musique par son prédécesseur, Léon Nzouba, qui a pris ses fonctions au ministère de l’Education nationale en janvier 2014, a remis à plat toutes les avancées du système éducatif gabonais controversées par les adeptes de la facilité. Des réformes avaient, en effet, été annoncées par le précédent ministre de l’Education nationale, Séraphin Moundounga, et elles avaient été immédiatement contestées par la Convention nationale des syndicats du système éducatif gabonais (Conasysed) et surtout par les élèves. Incohérentes ? Incomprises ? Mal expliquées ou très peu expliquées ? Toujours est-il que ces réformes ont crée des remous sociaux au Gabon.

L’on se souviendra d’ailleurs de ces soubresauts qui ont jalonnés le milieu éducatif gabonais pendant les derniers mois de l’année 2013 au point que les élèves avaient envahi les rues de différentes villes du pays pour protester contre des réformes qu’ils jugeaient «incohérentes et discriminatoires».

Au cours d’un point de presse tenu, le vendredi 2 avril 2014, le ministre de l’Education nationale, accompagné du ministre délégué, Serge Ename Nsolet, a ainsi présenté de nouvelles mesures pour mettre fin à la contestation des apprenants et de certains syndicats, notamment la Conasysed qui a fait de leur annulation l’un des points saillants de ses revendications.

«Ces mesures, notamment celle relatives à la délivrance des diplômes ont été bâtis sur une juxtaposition de deux logiques habituellement opposées, celle d’un examen classique à la fin d’un cycle avec l’objectivité et la neutralité qui y sont attachées, et celle d’un contrôle continu tout au long de l’apprentissage annuel de l’élève, conditionnant l’accès à l’étape suivante de son parcours scolaire», a-t-il été indiqué lors de ce point de presse.

Ainsi, le Certificat d’étude primaire et élémentaire (CEPE), un examen sanctionnant la fin du cycle primaire, n’est plus une condition de passage en 6e. Celui-ci étant subordonné à la moyenne des notes des épreuves écrites du CEPE, additionnée à celle annuelle de la classe de 5e année de l’enseignement primaire, puis divisé par deux. «Cette mesure reste transitoire en attendant la mise en place du livret scolaire», a relevé Léon Nzouba qui a indiqué par ailleurs que «le BEPC reste un diplôme sanctionnant la fin du collège et ne peut donc constituer une condition de passage en seconde». De même, le second tour est rétabli et les candidats admissibles devront choisir épreuve écrite supplémentaire obligatoire parmi les exercices de mathématiques, de français et de science de la vie et de la terre. Cette épreuve sera passée par tous les candidats pendant l’examen du premier tour. La note finale sera conservée et servira au rattrapage uniquement pour le candidat admissible.

Le passage en classe de seconde, quant à lui, est lié uniquement à la moyenne de la classe de 3e. «Pour le concours d’entrée en seconde technique, l’obtention préalable du Bepc n’est plus exigé, tout comme pour le passage de l’examen du baccalauréat », a rappelé Léon Nzouba.

En ce qui concerne l’examen du baccalauréat, la première partie est suspendue en attendant la mise en place de nouveaux curricula en première qui prendront en compte les programmes des classes de Première et Terminale dans les disciplines dites non fondamentales de chaque série. Toutefois, précise Léon Nzouba, les élevés ayant obtenus la première partie du baccalauréat l’année dernière, conservent leurs notes et ne passeront cette année que les matières dites fondamentales de leur série.

Le passage en classe de terminale est conditionné uniquement par la moyenne annuelle de la classe de première. «Le retour à l’ancienne formule du baccalauréat unique en classe de terminale est instauré, avec un second tour à l’oral pour la session 2014 et à l’écrit à partir de 2015», a-t-il précisé.

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