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Microcosme politique : alerte, complot contre le PDG !
Publié le mardi 29 mai 2018  |  Gaboneco
Présidentielle
© Présidence par DR
Présidentielle 2016 : Ali Bongo investi par le PDG
Samedi 12 mars dernier. Libreville. Ali Bongo a été investi par acclamation candidat du Parti démocratique gabonais (PDG) à l’élection présidentielle de 2016 lors d’un congrès extraordinaire jumelé avec le 48e anniversaire de ce parti.
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Le PDG, parti dit de masses, est dans une mauvaise passe. Son existence est sérieusement menacée à l’intérieur comme à l’extérieur, elle tient désormais sur le fil du rasoir. L’issue des prochaines législatives, si rien n’est fait, pourrait lui être fatale. A la manœuvre figure le Directeur de Cabinet du Président de la République, Brice Lacruche Alihanga qui, du haut de son piédestal, a tout mis en œuvre pour liquider ce parti qui n’a pas bonne presse dans l’imagerie populaire.

Brice Lacruche Alihanga, directeur de Cabinet du président de la République, mis à part ses origines entourées de mystères, (Ndlr : puisqu’accusé à tort ou à raison d’être le fils d’un certain Fargeon, de nationalité française, un proche d’Omar Bongo), est la personne la plus haï au PDG. Il a non seulement hérité du poste de Maixent Accrombessi grâce au coup de pouce de la première dame, Sylvia Bongo Ondimba. Laquelle première dame redoutait le retour aux affaires de Maixent Accrombessi. Le nouveau promu a aussi hérité de toute la haine que son prédécesseur avait suscitée du temps de son règne au poste de DC. Proche donc de Sylvia Bongo Ondimba à qui il doit son poste de DC, et fort de l’estime que cette dernière lui voue, devenu le nouveau faiseur de rois, il a su tisser sa toile qui s’étend sur tous les segments de l’administration publique.

Tous les postes importants sont occupés par des membres de sa galaxie, tous ou presque sont issus de l’Association des Jeunes Emergents Volontaires (AJEV) dont il est le président d’honneur. Son influence dépasse les frontières et s’étend jusqu’à la diaspora pourtant contestataire dont certains membres lui ont fait allégeance à coups de liasses de billets. Il n’y a qu’à observer la palabre qui fait rage actuellement sur les réseaux sociaux. Le DC est accusé de corruption et de dilapidation d’argent. On parle d’un montant de 8000 euros remis au journaliste Jonas Moulenda. La passe d’arme oppose le journaliste Jonas Moulenda et Thibaut Adjatys (activiste membre de la diaspora). Le premier aurait tenté de corrompre le second mais aurait mal repartis la somme décaissée par le DC d’Ali Bongo. Le but visé était d’éviter d’écorcher son image, celle de la première dame, son mentor et de son fils.

Dissolution des courants au sein du PDG
Pourquoi avoir dissout les différents mouvements politiques du PDG (MOGABO et Ngounié forte), si c’est pour cautionner l’AJEV qui n’est autre qu’un instrument qui entend jouer un rôle de premier plan dans la gestion du pouvoir. Le parachutage à des postes stratégiques des membres de sa galaxie afin de constituer son trésor de guerre, en dit long sur ses ambitions en tant que parti politique. Le PDG se sentant menacé, doit, dans les tous prochains jours, interpeler le distingué camarade sur cette situation qui fragilise le parti. Surtout qu’il se dit que cette Association, au moment opportun, se muera en parti politique. Le financement des candidats indépendants viserait un tel objectif : réduire le PDG à sa plus simple expression. Cette association n’évolue-t-elle pas dans le sillage de ce qui se susurrait déjà en 2009 lorsqu’Ali arrivait au pouvoir ? La dissolution pure et simple du PDG pour une nouvelle formation politique était largement évoquée se souvient-on.

Brice Lacruche Alihanga fait feu de tout bois. Fort de ses pouvoirs surdimensionnés, il substitue la CNAMGS à l’inspection générale de la Santé (Ministère de la santé) et suspend deux cliniques (polyclinique Saint-Laurent et Bethesda) alors qu’il devrait se limiter au tri des structures capables d’offrir des soins de qualité aux usagers. Autre frasque versé à son dossier, il aurait récemment, volontairement interrompu un match du championnat de basket en sa qualité de promoteur de l’équipe de basket AJEV. L’homme n’aurait pas digéré le tournant que prenait le match en défaveur de son équipe. Des membres de l’AJEV promus multiplient déjà des boudes : dernière en date, le non paiement des chambres d’hôtel lors d’un séjour à Moabi dans la province de la Nyanga, le sud ouest du Gabon. Dans un prochain article, nous reviendrons sur les membres de la galaxie Lacruche Alihanga, membres de l’AJEV, bombardés à de postes stratégiques.

Marie Koumba
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