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Les réseaux sociaux dans le développement économique, politique et social
Publié le lundi 5 mai 2014   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Membre du Réseau des anciens visiteurs internationaux du Gabon aux États-Unis (IVLP USA-Gabon)


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À l’occasion de la journée mondiale de la presse, commémorée le 3 mai dernier dans certains États, le Réseau des anciens visiteurs internationaux du Gabon aux États-Unis (IVLP USA-Gabon) a échangé avec les étudiants du département des Sciences de l’information et de la communication de l’Université Omar Bongo (DSIC) sur l’intérêt de participer activement aux réseaux sociaux professionnels pour le développement économique politique et social.

Bien que les hommes et les femmes des médias gabonais n’aient pas trop réfléchi pour initier, à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, des activités de discussion et réflexion sur le statut du journaliste gabonais et sur l’effectivité de la liberté dans la presse gabonaise, le réseau des anciens visiteurs internationaux du Gabon aux États-Unis a tout de même songé entretenir les étudiants du DSIC de l’Université Omar-Bongo sur «les enjeux et les perspectives des medias sociaux».

Il s’agissait pour ces Gabonais ayant acquis, dans le cadre professionnel, une expérience américaine, d’amener leurs hôtes du département des sciences de l’information et de la communication de l’Université Omar Bongo, à mieux cerner l’importance des réseaux sociaux dans le champ du développement économique, politique et social ; apprendre à créer, gérer, administrer, promouvoir des comptes et pages des réseaux sociaux ; mais également à établir une différence entre l’usage divertissant et donc inadéquat, l’usage privé et l’usage professionnel des réseaux sociaux, à travers des comptes et pages crées.

Selon l’analyste américaine de l’internet, Mary Meeker cité par Tony Engouma, le conférencier et membre de l’IVLP USA-Gabon, «15% des internautes africains utilisent le media social Facebook, contre 11% d’internautes asiatiques. Derrière Facebook, Twitter et YouTube comptent parmi les sites les plus visités dans la majorité des pays africains».

«Autant les Africains, en général, sont à l’avant-garde de cette tendance, autant les journalistes gabonais évoluent inversement proportionnellement et à contresens de la tendance», a souligné Tony Engouma qui a relevé que : «que ce soit pour les journalistes ou pour le citoyen ordinaire gabonais, les médias sociaux ont fait considérablement évoluer les pratiques, l’instantanéité de diffusion de l’information, la nature de liberté d’expression… autant ils révolutionnent les fondements du journalisme et les critères d’une information (opportunité, impact, proximité, l’actualité, …) d’où la nécessité de coopérer avec eux».

À l’occasion la journée mondiale de la liberté de la presse que la planète commémorait le 3 mai dernier et qui est passée sous silence dau Gabon du fait d’un manque d’initiative aussi bien des autorités que des hommes de média, il s’est avéré utile voire capital pour la présidente du Réseau, Pepecy Ogouliguendé, d’indiquer que «la liberté des médias est l’équivalent moral de l’oxygène, c’est le poumon de la société et un pilier essentiel de la construction des sociétés civiles. Elle est essentielle au développement économique. Lorsqu’on bloque la libre circulation de l’information, les sociétés souffrent, les économies souffrent, les individus souffrent».

Ils n’étaient pas si nombreux les bénéficiaires de ces échanges offertes par l’IVLP USA-Gabon, organisées dans le cadre des activités de terrain de cette association, mais pour ceux des étudiants qui ont répondu à l’invitation du réseau, les échanges de plus de trois heures entretenues avec les acteurs de la plate-forme de coopération entre les États-Unis et le reste du monde auraient été d’un apport capital pour leur enrichissement intellectuel.

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