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Les déflatés de l’Hôpital d’instruction des armées d’Akanda sollicitent l’intervention du Chef de l’État
Publié le samedi 19 mai 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
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LIBREVILLE – Réunis en assemblée générale, ce vendredi à Libreville, les 87 déflatés de l’Hôpital d’instruction des armées d’Akanda (nord de Libreville), payés sur fonds propres et licenciés abusivement, le mardi 15 Mai dernier, sollicitent l’intervention du président de la République, Ali Bongo Ondimba, dans le bras de fer qui les oppose à leur ancien employeur.

Les 87 déflatés de l’Hôpital d’instruction des armées d’Akanda (nord de Libreville), payés sur fonds propres et licenciés abusivement le mardi 15 Mai dernier par la Direction générale de cet Hôpital, étaient en assemblée générale ce vendredi 18 Mai, pour décider de la conduite à tenir face au licenciement abusif dont ils sont victimes. Il y a quelques jours, ils avaient résolu d’ester en justice leur ancien employeur, non seulement pour dénoncer le caractère abusif de leur licenciement, mais aussi pour contester le calcul de leurs droits.

Après plusieurs heures d’échanges avec leurs représentants syndicaux, notamment Amédée Moussavou et Gabin Clément Moudjegou, ces derniers ont donc décidé de solliciter l’intervention du président de la République, Chef suprême des armées, et d’épuiser toutes les voies légales de recours, avant d’amener l’affaire devant les tribunaux.

‘’Nous avons décidé d’interpeller le président de la République, qui veut le bonheur des gabonais. Nous interpellons aussi le Premier ministre et le ministre du Travail, pour que nous puissions trouver des solutions idoines pour ces déflatés. Car c’est 87 personnes qui vont se retrouver dans la précarité’’, a déclaré Amédée Moussavou, le président du Syndicat national de la main d’œuvre non permanente de la santé, par ailleurs représentant des déflatés.

Au cours de cette assemblée générale, le syndicaliste a déploré le non respect de la procédure de licenciement par la Direction générale de l’Hôpital, mais également par l’inspection du travail, qui, au mépris de la loi, a donné son accord.

‘’Je plains les inspecteurs du travail qui ont travaillé sur ce dossier, car ils savent parfaitement que lors d’un projet de licenciement, ils doivent travailler forcement avec les délégués du personnel ou les syndicalistes. Lorsqu’on doit licencier le personnel, il doit être notifié par écrit. Mais ça n’a pas été fait. Moi-même, je n’ai reçu aucun document’’, a soutenu M. Moussavou.

Pour rappel, les 87 déflatés de la main d’œuvre non permanente de l’Hôpital des instructions des armées d’Akanda (ex CHU d’Angondjé), payés sur fonds propres, ont été licenciés le mardi 14 Mai 2018 sans aucune notification, par la Direction générale de cet établissement sanitaire. Une démarche qui est en parfaite violation de l’article 59 du Code du travail gabonais, qui présente la procédure à respecter en cas de licenciement d’ordre économique.

D’après la loi, le non respect de cette procédure, donne droit à des dommages et intérêts en faveur des agents licenciés. D’où la contestation des déflatés, du calcul de leurs droits légaux, qu’ils ont perçu le jour même de leur licenciement.

JRB/SM/FSS
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