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Présentation du Plan de normalisation et stabilisation budgétaire 2014-2020
Publié le lundi 5 mai 2014   |  Gabon Review


Yves-Fernand
© Gabon Review par DR
Yves-Fernand Manfoumbi, le directeur général du Budget


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Le directeur général du Budget (DGB), Yves-Fernand Manfoumbi, a réuni le 30 avril 2014 à Libreville l’ensemble du personnel des finances dont les directeurs du Patrimoine, de la Solde et des services financières en vue de leur présenter le bilan 2013 qu’il estime contenir des «avancées majeurs», de même que les perspectives fondées sur le Plan de normalisation et stabilisation budgétaire 2014-2020.

Yves Fernand Manfoumbi, le directeur général du Budget, a réuni l’ensemble du personnel de la direction générale du Budget, afin de les mettre au parfum du bilan et des perspectives de la réforme de la gestion des finances publiques. Une réforme engagée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, depuis son accession à la magistrature suprême en août 2009.

En exposant doublé de pédagogue, le directeur général du Budget s’est longuement exprimé sur ces réformes en rappelant aux agents qu’ils sont «au cœur d’un grand processus, au cœur de l’assainissement des finances publiques». «Voici pourquoi vous devez prendre conscience de votre rôle et dans le processus d’émergence de notre pays», a déclaré Yves-Fernand Manfoumbi.

Dans ce contexte, son exposé a porté sur l’objectif de la bascule d’ici au 31 décembre 2014 à la Budgétisation par objectif de programme (BOP), au suivi en vue de la réussite du basculement en 2015 et enfin sur la consolidation des acquis post-basculement sur la période 2016-2020.

Globalement, on apprendra que des réformes ont été entreprises, essentiellement axées sur la direction générale du Budget qui œuvre depuis 2009 pour la mise en place d’un vaste programme de modernisation budgétaire du pays. Cette direction s’est dotée de six sous directions et de dix-huit services. «Cela donne droit d’espérer un plan de carrière d’autant plus qu’il y a désormais plus de soixante postes à pourvoir a sein de ces directions», a dit Yves-Fernand Manfoumbi. En outre, la réforme de la DGB a permis la mise en place d’un cadre budgétaire propice à une gestion axée sur les résultats dans toute l’administration gabonaise.

Au-delà, les réalisations de l’année 2013 s’articulent, selon le DGB, autour de la BOP qui se décline à travers la finalisation de la nomenclature budgétaire, l’élaboration du budget 2014 en mode BOP, l’élaboration des guides méthodiques et la mise en place d’un dispositif d’accompagnement à la bascule. Il y a également eu la réorganisation et le renforcement des capacités de la DGB. Cela s’est matérialisé par la mise en place du contrôle interne à la DS et la DPA, le paramétrage en mode moyen et la refonte des procédures de gestion du patrimoine et de la nomenclature des biens patrimoniaux.

L’on notera, selon le DGB, que plusieurs chantiers préalables à l’opérationnalisation de la BOP et de la PAP ont été achevés en 2013. Ces réalisations concernent la conception du tableau de bord des programmes et la mise en place des dispositifs de gouvernance de programmes, de même que les réformes des contrôles, tout comme plusieurs guides méthodologiques ont été élaborés et un dispositif de pilotage, de suivi et d’accompagnement à la mise en place du BOP.

Malgré ces avancées, Yves-Fernand Manfoumbi reconnait par ailleurs des manquements subsistent. Ces lacunes sont notamment centrées sur les managers publics, l’insuffisance des équipes de gestion des finances publiques, le retard dans la mise en place de Vectis, de même que des obstacles à la réorganisation de la DGB où les nominations des directeurs, directeurs adjoints, des chefs de services ne sont pas encore intervenus et constituent un «facteur bloquant» des chantiers de réorganisation.

Quant au Plan de normalisation et stabilisation budgétaire 2014-2020, il se présente comme un outil en vue du pilotage et de l’accélération de la réforme des finances publiques. Sa mise en œuvre répond à un double enjeu dont celui du respect des exigences normatives et la prise en comptes des orientations stratégiques nationales. Elle se déclinera sur trois phases reposant sur la pré-bascule en mode BOP, le bascule en mode BOP et le post bascule en mode BOP.

En présentant tous ces éléments, le directeur général du budget a invité ses collaborateurs à aider le Gabon à consolider la place de leader qu’elle occupe dans la sous-région en ce qui concerne le basculement en BOP, mais surtout à se considérer comme des moteurs, des champions de ces réformes. Les autres pays devant prendre le train dans quelques années.

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