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Menace de boycott sur les épreuves sportives du BEPC!
Publié le mercredi 2 mai 2018  |  Gabon Media Time
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Une fois de plus au Gabon, les examens de fins d’année sont menacés de boycott. Cette année, ce sont les épreuves sportives du brevet d’études du premier cycle (BEPC), prévues du 30 avril au 22 mai 2018, qui souffrent d’une incertitude, jusqu’à ce que les enseignants obtiennent le solde des arriérés des vacations de l’année écoulée.

Les épreuves sportives du Bepc 2018 programmées du 30 avril au 22 mai prochain, pourraient être mis en veille, jusqu’à ce que les enseignants obtiennent de l’État, le règlement de leurs arriérés de vacations de l’année 2016-2017, non soldés jusqu’à lors.

Une enquête menée par l’Agence gabonaise de presse (AGP) auprès des professeurs d’éducation physique et sportive (EPS), de divers collèges de la capitale, nous oriente sur la position des ces derniers quant à leur décision de boycott. Au lycée national Léon Mba, la position des professeurs d’EPS est claire, «Quelques enseignants d’épreuves sportives que nous avons rencontré affirment qu’ils ne participeront pas aux épreuves d’EPS, sans le paiement de leurs vacations de l’année dernière», a rapporté l’AGP.

Au collège Bessieux, les professeurs interpellés ont choisi le silence, mais pour la directrice des études de ce centre d’examens, Hélé Ondo, il n’y a aucune ambiguïté, «ce que je sais c’est que les épreuves sportives doivent se tenir du 30 avril au 22 mai 2018. Aujourd’hui la journée est consacrée aux examens des différents candidats, ensuite viendront les épreuves», a-t-elle lâché sans l’ombre d’un doute.

Le président de la confédération syndicale Dynamique unitaire, Jean-Remy Yama, joint par téléphone, a quant à lui confirmé la menace brandie par les enseignants. Il en a profité également, pour rappeler à la conscience de tous et surtout des autorités que ce combat concerne aussi «les 6000 enseignants qui travaillent depuis des mois sans salaires».

Voilà un nouveau bras fer contre l’État, dont les principales victimes seront ces milliers de candidats au brevet d’études du premier cycle.
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