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Plan de relance économique : l’accent mis sur la communication pour mieux vulgariser les effets induits
Publié le jeudi 26 avril 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Le premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet
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LIBREVILLE - Le Premier ministre gabonais, Emmanuel Issoze Ngondet a promis de mettre un accent sur la communication pour mieux vulgariser les effets induits, au cours d’un entretien qu’il a eu, ce jeudi à Libreville, avec la presse nationale et internationale sur la restitution à mi-parcours du Plan de Relance de l’économique gabonaise, a constaté l’AGP.

Après la restitution du plan de Relance de l’Économie (PRE), à mi-parcours, le Chef du gouvernement gabonais s’est prêté aux questions des journalistes, portant sur un certain nombre de sujets actuels. Notamment le volet appropriation de l’administration du Plan de relance de l’économie, l’article 8 de la Constitution qui octroie l’exclusivité du pouvoir au président de la République, la réduction de la masse salariale, l’amélioration du climat des affaires, les reformes de la Fonction Publique, ainsi que l’efficacité et la pertinence des centres de formation.

Abordant le volet appropriation du Plan de Relance de l’Économie par l’administration, Premier ministre a insisté sur la nécessité pour celle-ci d’exécuter les mesures dictées par le Gouvernement. Selon lui, ‘’il devrait y avoir une réelle symbiose entre l’administration et le gouvernement’’. Au niveau du gouvernement, a-t-il précisé, ‘’un travail est fait par trimestre dans ce sens auprès du président de la République. Nous avons le devoir de rendre compte une fois par trimestre au Chef de l’État, en conseil des ministres, le travail qui est fait en matière du Plan de Relance de l’Économie’’, a-t-il dit.

Sur ce point, il a expliqué qu’il y a un réel problème de perception sur les actions menées par l’État, citant en exemple les dépenses effectuées à ce titre sur le domaine des services sociaux, notamment les soins publics. Emmanuel Issoze Ngondet a, par ailleurs, expliqué que ‘’ les résultats sont effarants en terme de volume contrairement à l’impact que les gabonais ont des effets induits. L’État a déployé des enveloppes importantes pour garantir la qualité des produits, on a comme l’impression que l’État ne fait pas grand-chose en terme de soins publics ‘’, a-t-il renchéri. Pour y parvenir, il a suggéré de revoir la politique de l’État en y mettant l’accent sur la communication, la révision des commandes publiques’’.

S’agissant du volet de la réduction de la masse salariale, le Premier ministre a expliqué ‘’qu’en 2014, la masse salariale de la Fonction Publique était de 400 à 430 milliards de francs par an et en 2017, elle est montée à 747 milliards de F CFA. Aujourd’hui, la question est de savoir si les recettes engrangées permettent de répondre à cette masse salariale. Pour cela, il y a tout une panoplie de programmes à mettre en place parmi lesquelles la restructuration de l’outil de l’Office gabonais des recettes’’.

Sur la question de l’article 8 de la Constitution qui octroie l’exclusivité du pouvoir au président de la République, le Premier ministre a expliqué ‘’que celui-ci n’amenuise pas les fonctions de Premier ministre. Il est étroitement mis sur la politique du président de la République. Pour le Premier ministre, il ne s’accommode pas des fonctions qui lui sont attribuées d’afficher les désaccords avec son Chef suprême’’.

De l’amélioration du climat des affaires au Gabon, M. Issoze Ngondet a précisé ‘’ que le gouvernement veille sur la mise en place des mécanismes qui aident à la création d’emplois. Sur ce volet, 14 reformes ont été mises en place par le ministre de la Promotion et de l’Investissement, de sorte que toutes les exigences de l’amélioration des affaires soient attractives, à l’exemple de Kigali (au Rwanda) où la création des entreprises se fait en une journée’’.

S’agissant des reformes de la Fonction Publique, notamment la question du paiement au 30ème, le patron de l’administration a précisé, qu’il y a plusieurs avantages sur ce point, singulièrement le paiement en fonction du travail effectué, s’investir dans son activité, toute chose qui amènera l’État à réaliser des économies. Abordant le cas des départs en retraite, il a suggéré qu’il faut concilier les capacités de l’État au volume de départ en retraite.

Quant à l’efficacité et la pertinence des centres de formation, il a annoncé la création d’un nouveau centre d’emplois. Il s’agit là, a-t-il conclu, d’adopter ces formations à l’emploi.

CSM/CEM/SM/FSS
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