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Agriculture : La Graine se rebiffe
Publié le jeudi 19 avril 2018  |  Gabon Review
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© Autre presse par Gabonreview
Un tracteur en pleine opération de labour sur le site de la coopérative Odock
Mercredi 18 avril 2018, à Oyem
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La Société de transformation agricole et de développement durable (Sotrader) s’emploie à la phase 2 du planting de la Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés (Graine), lancée en 2014.

Lancée en 2014, la Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés (Graine) a enregistré ses premières récoltes en 2016. Chargée de la mise en œuvre de cet ambitieux programme agricole, la Société de transformation agricole et de développement durable (Sotrader) s’emploie désormais à la phase 2 du planting. C’est le cas dans la province du Woleu-Ntem, où plusieurs hectares de plantation sont en cours ou en attente de réaménagement.

Sur le site de la coopérative Odock par exemple, à une dizaine de kilomètres d’Oyem, le réaménagement est déjà en cours. «Nous sommes en phase de réaménagement de site pour la seconde phase de planting. Sur ce site par exemple, le tracteur procède au premier passage de labour, avant un second passage qui permettra de mieux ameublir le sol», a expliqué le superviseur de plantations du programme Graine dans le Woleu-Ntem. Selon Yves Landry Nzé Nguéma, «cela permettra d’améliorer le rendement en termes de tonnage. D’autant que cette activité de labour permet également de fertiliser le sol».

Passé cette étape, il y aura une autre permettant d’émietter les mottes des terres. «Et juste après, nous aurons le traçage des billons, où se fera l’activité de planting», a souligné Yves Landry Nzé Nguéma. En amont de cette opération d’aménagement de terre, Sotrader cultive des boutures destinées aux coopératives. A Oyem, cette culture se fait à la ferme Mory.

«Nous sommes en train de mettre en place un champ semencier de la culture de manioc, spécialement de la variété Mambikini reconnue pour ses qualités en termes de rendement. Soit 15 tonnes à l’hectare, voire plus. Nous adoptons un système de planting debout, dont le rendement est assuré. Les boutures produites par ce champ semencier seront redistribuées au niveau des coopératives», a conclu Yves Landry Nzé Nguéma.
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