Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Le dialogue politique d’Angondjé au cœur de la division de l’Opposition
Publié le samedi 14 avril 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
Le
© Gabon Review par DR
Le pouvoir estime avoir déjà initié une concertation à travers le Dialogue politique tenu à Angondjé
Comment


LIBREVILLE - Le dialogue politique d’Angondjé, dont les résolutions sont le socle de l’organisation des élections législatives à venir, serait au centre des divisions de l’opposition. Etant dans l’incapacité de déposer une liste consensuelle de personnes devant les représenter au sein de la commission ad’hoc et du collège spécial en vue d’élire le Président du Centre Gabonais des élections (CGE), le camp de l’Opposition se fragilise.

Lors de la réunion qu’il a eue avec les responsables des partis politiques de la Majorité présidentielle et de l’Opposition, en mars, le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha a invité la classe politique à déposer les listes de leurs représentants, pour la mise en place du Centre gabonais des élections (CGE), organe compétent pour organiser les élections en République gabonaise, selon les résolutions du dialogue politique d’Angondjé.

C’est fort de cet appel que des appétits intéressés sont nés chez certains opposants. Pour les partis politiques qui ont pris une part active au dialogue politique d’Angondjé et qui entendent préserver leurs intérêts parce qu’ils ont accepté la main tendue d’Ali Bongo Ondimba. Il n’est pas question de s’associer aux absents auxdites assises nationales.

Le Parti social démocrate (PSD) du vice-président Pierre Claver Maganga Moussavou, Démocratie Nouvelle (DN), du président du Conseil économique et social et environnemental, René Ndémezo’Obiang et le parti pour le développement social et la solidarité (PDS) du président du Conseil national de la démocratie (CND), Me Séraphin Ndaot Rembogo, estiment qu’en leur qualité d’artisans du dialogue politique d’Angondjé, ils doivent être au fait de l’organisation des élections.

Mieux, ils estiment pour cela que la présidence du Centre gabonais des élections devrait leur revenir, pour avoir eu le courage de participer au dialogue politique d’Angondjé, convoqué par le président de la République gabonaise. D’où le dépôt de manière isolée des listes de leurs représentants au ministère de l’Intérieur en mars dernier.

A contrario, la coalition des 41 partis d’Opposition dans laquelle se retrouvent les leaders ayant boudé le dialogue politique d’Angondjé dont Alexandre Barro Chambrier et Michel Menga du Rassemblement Héritage et Modernité, Guy Nzouba Ndama des « Démocrates » et Thomas Ibinga des Loyalistes UPG, estime (coalition) que bien qu’ayant été absente au dialogue convoqué par Ali Bongo Ondimba, les résolutions issues de ces assises devenues textes de lois présentent un caractère impersonnel qui s’applique à tous.

De même, il fustige la démarche du PSD, de DN et du PSD. Contrairement à ces derniers, les responsables politiques de la coalition de 41 qui avaient déposé leur liste en mars, bien avant les trois partis précités, ont procédé à un vote de démocratique, pour déterminer les représentants de l’Opposition au sein de la commission ad hoc chargée de la réception et de l’examen des dossiers de candidature au poste de président du Centre gabonais des élections et du collège spécial devant élire le président.

Au regard de cette cacophonie dans l’Opposition gabonaise, le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha a demandé, jeudi, à ce camp politique de lui faire parvenir la liste consensuelle de leurs représentants, au plus tard ce vendredi 13 avril 2018. La question qui se pose est de savoir si ces deux fractions parviendront à taire leurs égos, pour permettre une organisation sereine des prochaines élections législatives.

SN/SM/FSS
Commentaires

Dans le sous-dossier