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L’opposition accuse le gouvernement d’entraver la tenue des élections législatives
Publié le vendredi 13 avril 2018  |  Gabon Media Time
Guy
© Autre presse par DR
Guy Nzouba Ndama, ancien président de l’Assemblée nationale
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Prévues se tenir le 28 avril 2018, conformément aux recommandations de la Cour constitutionnelle, l’organisation des élections législatives semble de plus en plus compromise. C’est donc pour dénoncer ce qui s’apparente à un énième report de ce scrutin, que 41 partis politiques de l’opposition ont animé une conférence de presse, ce jeudi 12 avril 2018 à la Chambre de commerce de Libreville.

Réunies à la Chambre de commerce de Libreville cet après-midi, les présidents des 41 formations politiques de l’opposition se sont prononcés sur l’imbroglio entretenu par le ministère de l’Intérieur à propos de la composition du Conseil gabonais des élections (CGE). Le président du parti Les Démocrates qui faisait offfice de porte parole a de prime à bord rappelé qu’«il incombait au gouvernement de créer les conditions de préparation et d’organisation des élections législatives au terme normal du mandat de la chambre des députés de la 12ème législature».

A quelques jours de la date butoire fixée par la Cour constitutionnelle, l’organisation des législatives peine à rentrer dans sa phase active. Une attitude que ces partis de l’opposition imputent au gouvernement d’Issoze Ngondet. Prenant la communauté nationale et internationale à témoin, Guy Nzouba Ndama a déploré que la cour Constitutionnelle se subroge au peuple en allongeant de façon continue le mandat des députés de la 12ème législature censé avoir pris fin depuis décembre 2016.

Tout en s’interrogeant sur la volonté réelle du gouvernement à mettre en place des institutions crédibles et légitimes pour l’organisation du prochain scrutin, les responsables de ces 41 formations politiques ont dénoncé pour le condamner «les manœuvres dilatoires orchestrées par le gouvernement, dans le dessein inavoué de tronquer la représentation de l’opposition, en vue de créer une majorité factice au bénéfice du pouvoir en place, pour l’élection du futur président du CGE», a-t-il martelé.
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