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Les contradictions chroniques de l’opposition gabonaise
Publié le samedi 31 mars 2018  |  Gabon Actu
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Les leaders de l’opposition membres de la Coalition pour la nouvelle république (CNR), chapeautée par Jean Ping semblent s’engluer dans des contradictions et turpitudes permanentes. Ils sont désormais plus excités à intégrer le Centre gabonais des élections (CGE), institution issue du dialogue politique d’Angondje qu’ils ont pourtant boycotté.

La démarche politique adoptée par les membres de la CNR actuellement est décriée par l’opinion, aujourd’hui perdue en conjecture. En proposant récemment les noms devant faire partie du CGE, instance électorale en création, Guy Nzouba Ndama, Zacharie Myboto, Jean dedieu Moukagni Iwangou, Michel Menga et bien d’autres opposants ayant boycotté le dialogue politique initié du 28 mars au 25 mai 2017 par le Président Ali Bongo, ont fait un revirement spectaculaire dans leur stratégie, celle de ne pas reconnaitre l’actuel régime, qu’ils jugent légitime.

Une contradiction flagrante pour ces opposants. La démarche illogique de ces derniers, relève également de leur posture favorable de surcroit à participer aux prochaines législatives qui seront organisées par le même pouvoir. Seraient-ils en mal de repères, ces opposants dite de l’opposition radicale ?

La naissance du CGE est l’une des recommandations fortes pour mettre, dit-on, définitivement fin aux contestations post-électorales récurrentes. Il sera composé de 10 membres à parité en raison de 5 membres de la majorité et le même nombre pour l’opposition. Toutefois, les dissensions internes font encore jour au sein de l’opposition qui n’arrive pas à s’entendre sur le choix des personnes.

L’opposition modérée ayant pris part au dialogue, pilotée par le Vice-Président de la République, Pierre Claver Maganga Moussavou ne compte pas accepter le diktat de l’opposition radicale. Celle-ci pense que leurs pairs qui travaillent avec le gouvernement dans le cadre d’un accord politique ont perdu la qualité d’opposant.

Sydney IVEMBI
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