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L’infatigable Bruno Ben Moubamba promet de s’adresser à Ali Bongo ce vendredi
Publié le jeudi 22 mars 2018  |  Gabon Actu
Les
© Autre presse par DR
Les membres du gouvernement Issoze Ngondet II
Composé de 38 membres dont 9 ministres d’Etat, 16 ministres et 13 ministres délégués. Photo: Ministre d`Etat, ministre de l`Habitant et de l`Urbanisme, Bruno Ben Moubamba
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Libreville – L’ancien vice-premier ministre d’Ali Bongo Ondimba, Bruno Ben Moubamba a promis mardi de s’adresser au chef de l’Etat Gabonais ce vendredi en raison de la situation de crise que vit le pays, sur sa page Facebook.

« Devant la gravité de la situation économique et sociale du Gabon, le président de la République va devoir faire un choix : protéger ce gouvernement ou continuer d’entendre le cri du peuple avant le prochain ’’31 aout’’ qui risque d’être social », a-t-il écrit, en précisant qu’il s’agira, cette fin de semaine, de sa « déclaration de principes. »

Depuis qu’il a été chassé du gouvernement, Bruno Ben Moubamba ne cesse de multiplier des appels à Ali Bongo Ondimba qui a choisi la sourdine.

Grève de la faim transformée en jeune et prière, footings à travers Libreville et son Moabi natal, critiques acerbes envers l’action du Gouvernement et autres tags n’ont jusque-là eu aucun effet sur la conscience de celui qu’il convoite en dénigrant son chef de Gouvernement, Emmanuel Issoze-Ngondet.

Depuis plusieurs mois, Bruno Ben Moubamba demande à Ali Bongo Ondimba de démettre son gouvernement et notamment son chef, Emmanuel Issozet-Ngondet, en raison de la dégradation des conditions de vie des Gabonais.

« BBM » prédit même un grave mouvement social qui pourrait ressembler à la descente des Gabonais dans la rue au soir du 31 août 2016 après la publication des résultats de la présidentielle qui a porté Ali Bongo au pouvoir et consacré l’opposant gabonais comme troisième homme derrière Jean Ping venu en deuxième position.

En fin 2017, l’ancien vice-premier ministre a déjà prédit la mort du parti démocratique gabonais (PDG), d’Ali Bongo Ondimba au pouvoir), mais avait brillamment échoué dans sa science divinatoire.

Camille Boussougou
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