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L’OIF à la rescousse des industries culturelles gabonaises
Publié le mardi 29 avril 2014   |  Gabon Review


Ida
© Autre presse par DR
Ida Reteno Assonouet, ministre de la Culture au centre


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Le ministère Affaires Etrangères, de la Francophonie et de l’intégration régionale a prêté son cadre, le 28 avril 2014, pour le lancement du programme d’appui au renforcement des politiques des industries culturelles gabonaises et pour l’installation des membres du directoire du comité de pilotage de ce projet fruit du partenariat entre l’Organisation internationale de la francophonie et le Gabon.

Le ministre de la Culture, Ida Reteno Assonouet, a lancé le 28 avril dernier en présence de son collègue de l’Economie numérique, Pastor Ngoua Neme, du directeur du Bureau régional de l’OIF pour l’Afrique centrale et l’Océan indien (BRAC), Eric Poppe, du directeur général de la Diversité et du Développement culturel à l’Organisation internationale de la francophonie, Youma Fall, du directeur général de la Francophonie, Charles Lembouma, les premiers travaux du comité de pilotage du programme d’appui au renforcement des politiques des industries culturelles au Gabon.

Faisant suite à l’appel à manifestation d’intérêt, le programme d’appui au renforcement des politiques des industries culturelles permettra, selon le ministre de la Culture, qui s’est réjoui de la bonne santé du partenariat entre son État et l’OIF, «de rendre plus visibles les industries culturelles gabonaises et de mesurer leurs impacts réels sur l’économie nationale et d’apporter des revenus à ceux qui y exercent». «L’objectif de ce programme est double, il consiste à renforcer les capacités de notre pays à formuler et à mettre en œuvre les politiques et mesures ayant pour objet de promouvoir la création, la production, la distribution et la diffusion de biens et services culturels. Il vise également à consolider les entreprises culturelles dans l’intention que ces actions contribuent au développement économique et social de notre pays. Il s’agit là de la structuration du tissu de nos industries culturelles afin qu’elles deviennent véritablement sources de revenus», a indiqué Ida Reteno Assonouet.

Inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la convention 2005 de «la protection de la diversité des expressions culturelles», ce nouveau partenariat a pour vocation d’accompagner les orientations du Gabon dans la définition des politiques de promotion et de développement des industries culturelles essentiellement axées sur quatre besoins à savoir : «le renforcement des capacités de gouvernance du ministère de la Culture ; la diversification des dispositifs de financement des activités et programmes culturels et l’accroissement de leur moyen ; la professionnalisation des artistes et entrepreneurs culturels et l’évolution des processus participatifs ; le désenclavement de la culture sur le plan social, financier et politique pour sa valorisation et son développement».

La structuration du tissu de l’industrie culturelle gabonaise révèle une importance capitale pour l’OIF qui, selon son directeur général de la Diversité et du Développement culturel, Youma Fall, «s’est attelée depuis sa création à promouvoir la diversité de culture et la structuration de véritable filière de l’industrie culturelle et créative sur trois angles principaux et fondamentaux. D’abord le soutien à la production et à la diffusion des œuvres culturelles, l’accompagnement des États qui en expriment le besoin qu’ils souhaitent dans le renforcement des instruments des politiques culturelles, et le renforcement des capacités des entrepreneurs culturels et opérateurs…»

«Pour la mise en œuvre de ce programme d’appui, l’OIF souhaiterait, une approche inclusive associant tous les départements ministériels concernés par la question du développement des industries culturelles, les institutions, les collectivités territoriales concernés, les créateurs et entrepreneurs à travers leurs regroupements et instances collectives de représentation. Mais également des complémentarités entre les autres partenaires de la coopération bilatérale et multilatérale ayant une coopération culturelle avec l’État du Gabon», a sollicité Youma Fall.

Le comité de pilotage du projet, présidé par le directeur général de la francophonie, Charles Lembouma, avec pour mission de proposer des mesures appropriées pour accompagner les industries culturelles et leur permettre de jouer pleinement leur rôle dans le développement économique du pays, est composé des membres du ministère de la Culture, des Institutions internationales, des acteurs et opérateurs culturels ayant pour responsabilité.

Le Gabon entretien des relations avec l’Organisation internationale de la francophonie depuis 1970 date de sa création. Cette coopération a abouti à l’implantation à Libreville du bureau régional pour l’Afrique centrale et l’Océan indien, de deux campus numériques francophones et d’un réseau de dix centres de lecture et d’animation culturelle desservant les populations des localités rurales.

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