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Comilog-CGC : La part de vérité de Liliane Ngari
Publié le vendredi 9 mars 2018  |  Gabon Review
Inauguration
© Autre presse par DR
Inauguration du bureau du Conseil gabonais des chargeurs (CGC) du Port-mole de Libreville.
La directrice générale du Conseil gabonais des chargeurs (CGC), Liliane Nadège Ngari procédant à la coupure du ruban symbolique.
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Réagissant à un article de Gabonreview publié le 6 mars, intitulé «La Comilog sous pression de la CGC», la directrice générale du Conseil gabonais des chargeurs (CGC), Liliane Nadège Ngari, a tenu à faire des précisions sur cette «affaire», dans un courrier parvenu à la rédaction ce 8 mars 2018. Le blocage serait plutôt le fait de Saga-Bolloré.

«La Comilog sous pression de la CGC», c’est sous ce titre que Gabonreview a publié le 6 mars un article relatif au «litige» qui opposerait la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) et le Conseil gabonais des chargeurs (CGC), à propos d’une taxe réclamée par ce dernier. Interrogées à ce sujet, les deux parties avaient refusé de se prononcer sur la question.

Ce 8 mars, la directrice générale du CGC a fait parvenir un courrier à la rédaction de Gabonreview, à travers lequel elle explique qu’il n’y a pas de tension entre le CGC et la Comilog. Le blocage viendrait plutôt d’un prestataire de la compagnie minière.

Si la direction générale du CGC indique qu’il n’y a aucun problème avec l’entreprise minière, elle affirme cependant l’effectivité d’une «taxe» sur le transport de minerais. En effet, «le CGC réclame en ce moment la perception d’une commission, dénommée Commission sur le droit de trafic (CDTS) à tous les transporteurs maritimes des cargaisons de minerais en contrepartie de leur participation au trafic de marchandises généré par le commerce extérieur de la République gabonaise, en application des dispositions de l’article 10 de l’ordonnance 009/PR/2014 du 20 août 2014 portant encadrement du trafic de fret généré par le commerce intérieur et extérieur de la République gabonaise».

Selon le CGC, aucune disposition de ce texte ne lui permet de réclamer une quelconque commission à la Comilog qui n’est pas un transporteur maritime.

«En effet, seuls les armateurs, c’est-à-dire le consignataire de la Comilog en la personne de Saga-Bolloré est assujetti au paiement des droits de trafic sur les cargaisons de minerais au même titre que tous les autres consignataires ou transporteurs exerçant au Gabon et qui paient naturellement cette commission sans manifester une quelconque résistance», explique la direction générale du CGC, assurant que «le blocage actuel des cargaisons de la Comilog ne saurait être le fait d’un supposé conflit» entre ces deux structures.

Liliane Ngari précise que le CGC n’a procédé à aucun blocage des cargaisons de la Comilog avec laquelle il n’a, au demeurant, aucune relation directe dans ce dossier.

Selon la directrice générale du CGC, c’est Saga-Bolloré qui bloque, en rade, le navire contenant les cargaisons de la Comilog pour défaut de paiement des frais de consignation, au profit de plusieurs entités de la chaîne de transport et non pas au seul profit du CGC.
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