Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

La criminalité faunique en vigueur à Franceville
Publié le lundi 28 avril 2014   |  Gabon News


La
© Autre presse par DR
La criminalité faunique en vigueur à Franceville


 Vos outils




La province du Haut-Ogooué est entrain de devenir un des pôles majeurs du braconnage au Gabon, voir en Afrique centrale, de plus en plus de trafiquants de trophées d’espèces intégralement protégées n’hésitent plus à y massacrer des animaux dans le but de profiter de la vente de leur produits.

Suite aux informations récurrentes relatives au trafic d'espèces protégées et des produits de ces espèces dans la province du Haut-Ogooué, le Directeur Provincial des Eaux et Forêts, Monsieur Lucien MASSOUKOU a diligenté une mission d’arrestation conjointe entre les agents de la DPHO, des Forces de Police Nationale et l’ONG Conservation Justice le 24 Avril 2014 à l’hôtel APILY à Franceville.

Sieurs BOUANGA-ZOBI MOLONGO Auguste, DJOCK Isaac, NDAM Abdou Ramani et Dame MBIDA MFOMO Rose, déjà impliquée dans d’autres affaires de braconnage ont été arrêtés pour détention et commercialisation de trophées d’espèces intégralement protégées (1 pointe d'ivoire, 2 peaux de panthères).

Tous les prévenus ont donc été tous entendus sur procès-verbal le 27 avril 2014 dans les locaux de la police de Franceville. À peine trois mois après sa sortie de prison où elle n’avait passé que 10 jours pour des causes similaires, Dame MBIDA Rose se montre en récidiviste n’ayant aucun respect pour la loi en vigueur. En Février, elle avait été condamnée pour possession de nombreuses dépouilles d’animaux provenant de la chasse illégale ainsi que d’une paire d’ivoire ainsi qu’une autre affaire de vente de carburant volé.

Considérant ces faits et le peines peu dissuasives qui ont suivies on peut se demander si Dame MBIDA ne bénéficierait pas d’une certaine impunité. Le procureur de la République devra redoubler d’efforts et de vigilance pour assurer l’application de la loi.

À tout moment de l'année, la chasse, la capture, la détention, le transport et la commercialisation des espèces intégralement protégées est strictement interdite. Le non respect de ces règles peut conduire à un emprisonnement allant jusqu’à six mois et à des amendes allant jusqu’à dix millions FCFA.

 Commentaires